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Pharma.be, l'association générale du secteur des médicaments innovants en Belgique, réagit aux projets de l'Inami et du ministre Vandenbroucke de réformer les procédures de remboursement des médicaments.L'industrie pharmaceutique affirme qu'elle étudie l'impact des propositions et qu'elle "agira en tant que partenaire responsable dans leur élaboration ultérieure".Il est important que les médicaments innovants deviennent plus accessibles et plus rapides. Les réformes doivent également être à l'épreuve du temps pour la prochaine génération de traitements. Dans ces domaines, la Belgique obtient un score plutôt faible. De nombreux médicaments dont la valeur ajoutée est reconnue par les pays voisins ne sont pas remboursés.Pour que le système reste viable, pharma.be a fait un certain nombre de propositions. Celles-ci concilient les besoins de la sécurité sociale avec le contexte international de l'industrie pharmaceutique et les intérêts de l'écosystème pharmaceutique belge.L'industrie souligne que si l'accès aux médicaments innovants n'est pas amélioré, la position de notre pays en tant que "pharma valley" pourrait être remise en cause."Les réformes auront un impact majeur sur le développement de l'industrie pharmaceutique, sur les patients et, à plus long terme, sur l'ensemble de l'écosystème pharmaceutique ", pointe l'association qui représente les intérêts des firmes pharma innovantes.Enfin, Caroline Ven, CEO de pharma.be, ajoute que " le ministre Vandenbroucke n'a pas respecté la philosophie consistant à conclure un pacte avec l'industrie ". C'est pourtant ce qui figure dans l'accord de coalition de la Vivaldi. " Pharma.be est néanmoins convaincu que, grâce à un dialogue continu, la feuille de route peut constituer la base d'une réforme à l'épreuve du temps. Pharma.be souhaite donc être impliqué en tant que partenaire de discussion à part entière dans la poursuite de l'élaboration des propositions. "