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Selon Anne Dedry qui s'exprimait à la Commission de la Santé publique de la Chambre, les enfants avec des problèmes psychiatriques (et leurs parents d'ailleurs) sont souvent laissés sur le côté. La parlementaire Ecolo-Groen fait notamment référence à ce père qui a fait une grève de la faim car sa fille autiste ne trouvait pas de place en institution.La ministre De Block a reconnu le problème à la Chambre et entend agir encore cette année. La conférence interministérielle Santé publique a examiné attentivement le problème en 2012 et doit passer aux choses concrètes en 2015.Selon la ministre, la solution passe par une meilleure coordination et intégration des différents services. Une meilleure répartition des tâches doit faciliter l'accueil des jeunes et des enfants dans leur environnement propre en même temps que des prises en charge de courte ou longue durée si nécessaire.La ministre va libérer rapidement 1,2 million pour ne pas en rester aux déclarations d'intention. Dans les hôpitaux de référence, des coordinateurs spécialisés seront engagés. Ils veilleront d'emblée à ce que les personnes idoines soient accueillies aux bons endroits : les patients ne doivent pas atterrir à des endroits qui ne leur conviennent pas.Les coordinateurs devront avant tout défragmenter le terrain