Depuis plusieurs années, une lame de fond néo-féministe dénonce nos sociétés occidentales patriarcales au reliquat machiste.

Bien qu'Emmanuel Todd[1] ait largement démontré que l'égalité homme-femme était une réalité en Occident et que le combat féministe était proche d'une victoire réelle voire totale, il n'en reste pas moins qu'aux postes à responsabilités (PDG, directeurs, managers, chefs de service, gestionnaires hospitaliers, rédacteurs en chef, etc.), on est loin du compte.

Cette semaine, un élément en apparence anecdotique est venu nous le rappeler du côté du GBS.

Présente le 20 avril au colloque sur la concentration des soins, prélude à l'assemblée générale et à la nomination du prochain président du GBS, une femme-médecin proctologue me glisse avec humour car elle est oratrice et le colloque respecte l'équilibre de genre parfait à cet égard : " Le GBS pour moi c'est un peu un bastion masculin un peu désuet. "

Le lendemain, on apprendra que Monsieur Stan Politis est élu président au détriment de sa dauphine Marianne Michel...

Après tout, être un homme n'est pas une tare pour de telles responsabilités. Et le Dr Politis a peut-être tout simplement fait une meilleure campagne...

Le 23 mai pourtant, le GBS nomme (en catastrophe ? sous la pression ? conscient d'être ringard ? pur hasard ? ) deux femmes à la vice-présidence du GBS : la francophone... Marianne Michel et la néerlandophone Marianne Mertens (lire page 6). Un peu téléphoné ?

Rappelons pour conclure que l'humanité compte (un peu plus qu'une) moitié de femmes et qu'il est normal d'en retrouver davantage au plus haut niveau. Nonobstant : les femmes ont un rapport au pouvoir différent des hommes et un emploi du temps complexe. Il ne faut donc pas non plus voir de la discrimination partout...

[1]Où en sont-elles ? Une esquisse de l'histoire des femmes (Seuil).

Depuis plusieurs années, une lame de fond néo-féministe dénonce nos sociétés occidentales patriarcales au reliquat machiste.Bien qu'Emmanuel Todd[1] ait largement démontré que l'égalité homme-femme était une réalité en Occident et que le combat féministe était proche d'une victoire réelle voire totale, il n'en reste pas moins qu'aux postes à responsabilités (PDG, directeurs, managers, chefs de service, gestionnaires hospitaliers, rédacteurs en chef, etc.), on est loin du compte.Cette semaine, un élément en apparence anecdotique est venu nous le rappeler du côté du GBS.Présente le 20 avril au colloque sur la concentration des soins, prélude à l'assemblée générale et à la nomination du prochain président du GBS, une femme-médecin proctologue me glisse avec humour car elle est oratrice et le colloque respecte l'équilibre de genre parfait à cet égard : " Le GBS pour moi c'est un peu un bastion masculin un peu désuet. "Le lendemain, on apprendra que Monsieur Stan Politis est élu président au détriment de sa dauphine Marianne Michel...Après tout, être un homme n'est pas une tare pour de telles responsabilités. Et le Dr Politis a peut-être tout simplement fait une meilleure campagne...Le 23 mai pourtant, le GBS nomme (en catastrophe ? sous la pression ? conscient d'être ringard ? pur hasard ? ) deux femmes à la vice-présidence du GBS : la francophone... Marianne Michel et la néerlandophone Marianne Mertens (lire page 6). Un peu téléphoné ?Rappelons pour conclure que l'humanité compte (un peu plus qu'une) moitié de femmes et qu'il est normal d'en retrouver davantage au plus haut niveau. Nonobstant : les femmes ont un rapport au pouvoir différent des hommes et un emploi du temps complexe. Il ne faut donc pas non plus voir de la discrimination partout...[1]Où en sont-elles ? Une esquisse de l'histoire des femmes (Seuil).