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Selon cet accord, l'accès aux études de médecine et de dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles sera organisé à partir de 2023 sur base non plus d'un examen d'entrée comme actuellement, mais bien d'un concours d'admission où seul un nombre prédéterminé de lauréats pourra entamer ces études. En échange de l'instauration de ce concours d'admission, la Fédération a reçu la garantie que tous les étudiants actuellement en cours de formation disposeront d'un numéro Inami à l'issue de leur cursus.Par ailleurs, le nombre de numéros Inami disponibles sera sensiblement relevé à l'avenir, afin notamment de disposer de plus de médecins généralistes au sud du pays où le métier est en pénurie depuis plusieurs années déjà.Alors qu'il tourne actuellement autour des 550, le nombre de quotas pour les médecins francophones passera ainsi à 744 pour 2028.Le gouvernement flamand, où la N-VA est le plus grand parti, n'a pas encore adhéré à l'accord. la Flandre dit d'abord vouloir que la Fédération Wallonie-Bruxelles fasse effectivement ce qu'elle promet. ""Compte tenu de l'historique du dossier, il est logique que nous ne soyons pas encore en train de faire sauter les bouchons de champagne", a déclaré Wouter Beke. "L'introduction d'un numerus fixus est une condition nécessaire, mais pas suffisante pour parvenir à une solution. Nous attendons, avec le gouvernement flamand, de voir si la Communauté française prendra effectivement les initiatives décrétales nécessaires", a déclaré M. Beke.Le député N-VA Koen Daniëls s'est dit satisfait de voir que la Flandre ait de "grandes réserves" sur l'accord conclu. Pour le député CD&V Brecht Warnez, l'attitude attentiste et sceptique du côté flamand est justifiée. "L'histoire nous l'a appris: d'abord voir et ensuite croire."Belga