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Pour le MR, la solution prônée par le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt " n'est pas le bon chemin ".La solution du concours à la fin du 1er BAC " va amener de nombreux étudiants à perdre une année d'études. En outre, certains réussiront leur année, mais pas le concours recréant ainsi une catégorie de 'reçus-collés'. C'est une solution porteuse d'injustices, fort peu motivante et inéquitable pour les étudiants. La solution du bon sens reste l'instauration d'un véritable examen d'entrée, avant le début de la première année, et la possibilité de suivre une année propédeutique pour ceux qui échoueraient ", rappelle Françoise BERTIEAUX, chef de groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.Mme Bertiaux rappelle que tous les experts auditionnés par la Commission de l'Enseignement supérieur - président de l'Académie de médecine, président de l'Absym et l'experte en planification médicale Denise Deliège " se sont prononcés en faveur d'un filtre à l'entrée des études "." En février, nous devions encore recevoir les Doyens des Facultés de médecine et les étudiants, mais le ministre a préféré trancher seul, sans entendre ce que ces gens de terrain avaient à en dire... Et il parle de concertation ? La FEF s'en étonne d'ailleurs également. M. Marcourt s'est enfermé dans son refus idéologique d'un examen d'entrée et a entamé un bras de fer avec la ministre fédérale de la Santé, bras de fer que l'orgueil motive plutôt que le bon sens ", regrette Françoise Bertiaux.Le MR se range à un décret instaurant un examen d'entrée avec en parallèle une remise à niveau " propédeutique " pour les étudiants qui échouent. Le MR invite le Parlement de la FWB à en débattre mais s'interroge : " A quoi bon ? Pourquoi préparer cette audition alors que le ministre a déjà pris sa décision au mépris des gens de terrain et du travail parlementaire ? "