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Interpellé par les députés mardi après les auditions de représentants des étudiants, des doyens de facultés de médecine, du centre fédéral d'expertise et de la Commission de Planification, Jean-Claude Marcourt a dressé l'état des lieux.Abordant le concours en fin de première année, le ministre de l'Enseignement supérieur s'est dit " obligé d'opter pour une situation qui ne nous convient pas. Je suis opposé aux concours mais à partir du moment où on me l'impose, je suis ouvert à beaucoup de solutions d'application ".Car ce sont notamment les doyens des facultés de médecine qui préconisent d'organiser le concours en fin de 1ère année de bachelier. Mais la mise en place de cette sélection n'est pas encore décidée, " comme la presse nous poussait dans le dos, j'ai décidé de donner une conférence. Compte tenu du consensus des doyens et recteurs, nous étudions cette proposition en particulier ", a nuancé Jean-Claude Marcourt.Et d'insister sur le fait que " je ne l'ai ni proposé ni revendiqué cette proposition de concours, mais je la porte parce qu'elle a réuni le plus large consensus. Je suggère aux étudiants opposés au concours en fin de première année de s'adresser à leur doyen, car c'est une décision collective des doyens ".Mais le ministre wallon se désolidarise du gouvernement fédéral quant au timing des décisions. " Nous n'attendrons pas le cadastre dynamique de De Block dont la 1ère phase se situerait en mai ou juin ", explique Jean-Claude Marcourt visiblement pressé par les circonstances." Hier, des patrons de sociétés pharmaceutiques m'ont déclaré devoir importer des médecins parce qu'ils n'en trouvent pas en Belgique. Et aujourd'hui, aucun étudiant excédentaire n'est certain d'obtenir un numéro Inami tant que l'arrêté royal n'est pas modifié. Tant que Mme De Block n'aura pas modifié l'arrêté de planification, il n'y aura pas assez de numéros Inami pour tous les étudiants inscrits ".