La dernière loi-santé parue le 12 septembre prescrit que " sous certaines conditions ", les sagefemmes devraient pouvoir vacciner les jeunes enfants jusque deux ans et demi. L'Académie de médecine prescrit tout de même que cela se fasse "en présence d'un médecin".
L'attendu de la dernière loi santé[1] estime que " compte tenu du rôle crucial joué par les sages-femmes dans les soins à la mère et à l'enfant, ainsi que de la nécessité d'un développement professionnel accru dans la première ligne, il est proposé de leur permettre de vacciner les jeunes enfants jusqu'à l'âge de 2,5 ans, moyennant le respect d'un certain nombre de conditions qui devront d'abord être fixées par le Roi. Pour ce faire, le Roi peut s'inspirer des différents avis qui ont déjà été formulés en la matière et qui sont résumés ci-dessous. Cette modification tient compte de ces différents avis. "
Est d'accord avec cela le Conseil fédéral des sagesfemmes, dans un avis de 2018 réitéré en 2023, car " la vaccination fait partie de l'accompagnement étroit de la famille après l'accouchement ".
Le Conseil supérieur des médecins indique lui aussi dans son avis du 13 octobre 2023 que la vaccination des jeunes enfants par les sages-femmes doit être possible mais " à la condition de respecter des conditions strictes ". Dans son avis du 13 septembre 2022, par contre, le Conseil fédéral de l'art infirmier ne valide pas la vaccination des jeunes enfants par les sages-femmes, au motif " qu'une formation supplémentaire est nécessaire ".
En février 2023, les deux Académies royales de médecine ont émis un avis favorable à la vaccination des jeunes enfants par les sages-femmes " dans le strict respect de leur profil de fonction, en présence d'un médecin, après une formation de base durant les études et un rappel théorique et pratique dans les structures de médecine préventive où elles seront amenées à pratiquer ces actes ".
[1] DOC 55 3538/001
L'attendu de la dernière loi santé[1] estime que " compte tenu du rôle crucial joué par les sages-femmes dans les soins à la mère et à l'enfant, ainsi que de la nécessité d'un développement professionnel accru dans la première ligne, il est proposé de leur permettre de vacciner les jeunes enfants jusqu'à l'âge de 2,5 ans, moyennant le respect d'un certain nombre de conditions qui devront d'abord être fixées par le Roi. Pour ce faire, le Roi peut s'inspirer des différents avis qui ont déjà été formulés en la matière et qui sont résumés ci-dessous. Cette modification tient compte de ces différents avis. "Est d'accord avec cela le Conseil fédéral des sagesfemmes, dans un avis de 2018 réitéré en 2023, car " la vaccination fait partie de l'accompagnement étroit de la famille après l'accouchement ".Le Conseil supérieur des médecins indique lui aussi dans son avis du 13 octobre 2023 que la vaccination des jeunes enfants par les sages-femmes doit être possible mais " à la condition de respecter des conditions strictes ". Dans son avis du 13 septembre 2022, par contre, le Conseil fédéral de l'art infirmier ne valide pas la vaccination des jeunes enfants par les sages-femmes, au motif " qu'une formation supplémentaire est nécessaire ".En février 2023, les deux Académies royales de médecine ont émis un avis favorable à la vaccination des jeunes enfants par les sages-femmes " dans le strict respect de leur profil de fonction, en présence d'un médecin, après une formation de base durant les études et un rappel théorique et pratique dans les structures de médecine préventive où elles seront amenées à pratiquer ces actes ".[1] DOC 55 3538/001