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Cette connaissance obligatoire sera incluse dans la loi relative à la qualité des soins de santé. "Il s'agit d'un pas en avant important pour le patient, pour des soins de meilleure qualité et plus sûrs. Mais c'est tout aussi important pour les prestataires de soins eux-mêmes : à l'avenir, les soignants travailleront encore plus souvent en équipe qu'aujourd'hui, et l'importance de la communication entre eux ne fera qu'augmenter", commente le ministre.Concrètement, lorsqu'un professionnel de santé demandera un visa de travail en tant que soignant, il devra pouvoir démontrer qu'il parle au moins une des langues officielles nationales. Le niveau de langue requis dépendra de la fonction du prestataire de soins. Les niveaux requis sont répartis en quatre catégories : C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues pour les soignants dont le diplôme de base est au niveau du master ; B2 pour les soignants dont le diplôme de base est au niveau bachelier ; B1 pour les soignants dont le diplôme de base est à un niveau inférieur au bachelier et A2 pour les aides-soignantes et les ambulanciers pour le transport non urgent de patients.Pour les prestataires de soins déjà en fonction, la connaissance de l'une des langues nationales deviendra en outre un point d'attention lors de l'évaluation de la qualité de la pratique. Une exception est prévue pour les prestataires de soins qui viennent renforcer une équipe en Belgique en raison d'une expertise exceptionnelle dans le cadre d'une mission spécifique.BELGA