Le dernier "Tableau de bord de la santé en Région bruxelloise" publié par Vivalis montre que les progrès ne sont pas uniformément répartis au sein de la population.
L'Observatoire de la santé et du social de Bruxelles-Capitale, le service d'étude de Vivalis, a publié le rapport "Tableau de bord de la santé 2024". A partir de données chiffrées provenant de différentes sources, il met en lumière les enjeux de santé publique dans la région.
Un constat important est que la santé de la population bruxelloise s'est améliorée à bien des égards au fil des ans. Par exemple, l'espérance de vie a augmenté : elle est passée de 74,6 ans pour les hommes au cours de la période 1999-2001 à 79,3 ans au cours de la période 2017-2019 et de 80,9 ans à 84,1 ans pour les femmes au cours de la même période. En outre, de moins en moins de Bruxellois meurent à la suite d'un cancer : les taux de mortalité prématurée par cancer (tous les décès par cancer avant l'âge de 75 ans) ont diminué d'environ 40 % chez les hommes et d'environ 35 % chez les femmes.
Cependant, le rapport montre que les évolutions positives ne sont certainement pas réparties uniformément au sein de la population. L'espérance de vie a augmenté partout, mais elle est également liée au niveau socio-économique de la commune dans laquelle les personnes résident. Dans les communes où le revenu médian est plus élevé, l'espérance de vie est nettement plus élevée que dans les communes où le revenu médian est plus faible.
Dans cette nouvelle édition du rapport, pour la première fois, une attention particulière est accordée à l'impact du milieu de vie et de l'environnement sur la santé. Globalement, on constate des changements positifs en termes de qualité de l'air. Cependant, cette tendance positive est à nouveau nuancée par d'importantes inégalités, en particulier lorsque les conditions de travail et de vie sont prises en compte.
Le rapport souligne la nécessité de redoubler d'efforts en matière de mesures préventives, telles que les programmes de vaccination, le dépistage précoce et la sensibilisation au mode de vie et à la nutrition. Parallèlement, le rapport relève que le milieu social et le contexte social et politique plus large ont souvent un impact considérable sur la santé. Cela signifie qu'une politique de prévention efficace doit aller au-delà des choix personnels et s'efforcer activement d'améliorer les conditions générales dans lesquelles les Bruxellois vivent, travaillent et s'épanouissent.
L'Observatoire de la santé et du social de Bruxelles-Capitale, le service d'étude de Vivalis, a publié le rapport "Tableau de bord de la santé 2024". A partir de données chiffrées provenant de différentes sources, il met en lumière les enjeux de santé publique dans la région.Un constat important est que la santé de la population bruxelloise s'est améliorée à bien des égards au fil des ans. Par exemple, l'espérance de vie a augmenté : elle est passée de 74,6 ans pour les hommes au cours de la période 1999-2001 à 79,3 ans au cours de la période 2017-2019 et de 80,9 ans à 84,1 ans pour les femmes au cours de la même période. En outre, de moins en moins de Bruxellois meurent à la suite d'un cancer : les taux de mortalité prématurée par cancer (tous les décès par cancer avant l'âge de 75 ans) ont diminué d'environ 40 % chez les hommes et d'environ 35 % chez les femmes.Cependant, le rapport montre que les évolutions positives ne sont certainement pas réparties uniformément au sein de la population. L'espérance de vie a augmenté partout, mais elle est également liée au niveau socio-économique de la commune dans laquelle les personnes résident. Dans les communes où le revenu médian est plus élevé, l'espérance de vie est nettement plus élevée que dans les communes où le revenu médian est plus faible.Dans cette nouvelle édition du rapport, pour la première fois, une attention particulière est accordée à l'impact du milieu de vie et de l'environnement sur la santé. Globalement, on constate des changements positifs en termes de qualité de l'air. Cependant, cette tendance positive est à nouveau nuancée par d'importantes inégalités, en particulier lorsque les conditions de travail et de vie sont prises en compte.Le rapport souligne la nécessité de redoubler d'efforts en matière de mesures préventives, telles que les programmes de vaccination, le dépistage précoce et la sensibilisation au mode de vie et à la nutrition. Parallèlement, le rapport relève que le milieu social et le contexte social et politique plus large ont souvent un impact considérable sur la santé. Cela signifie qu'une politique de prévention efficace doit aller au-delà des choix personnels et s'efforcer activement d'améliorer les conditions générales dans lesquelles les Bruxellois vivent, travaillent et s'épanouissent.