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Avec la création de cette nouvelle profession de soins, intégrée parmi les paramédicaux dans la législation sur les professions de soins, le ministre de la Santé " met l'accent sur une nouvelle organisation du cabinet médical et une nouvelle répartition des tâches ", explique son cabinet dans un communiqué.Que fera concrètement l'assistant de pratique ? Il pourra travailler en cabinet de médecine générale ou spécialisée, ainsi qu'à hôpital, en centre de revalidation ou encore en maison de repos, en renfort à l'accueil (téléphonique, électronique et physique) ou pour certaines tâches administratives, comptables, logistiques ou informatiques.Au niveau des tâches médicales, sous la responsabilité du médecin, un certain nombre de tâches médico-techniques sont définies et protocolées, principalement liées au prélèvement/traitement d'échantillons : prise de sang ou autres comme un test covid ou une analyse d'urine, le contrôle de la tension artérielle, l'enregistrement d'un électrocardiogramme, la préparation de matériel stérile avant une intervention (comme la suture d'une plaie)." Les médecins doivent pouvoir se concentrer sur les soins de leurs patients. Le nouveau profil d'assistant de pratique permet de beaucoup mieux soutenir les médecins. En même temps, il offre la possibilité d'évoluer de manière plus rapide et plus flexible - moyennant la formation nécessaire - vers d'autres profils de soins qui sont en pénurie aujourd'hui ", indique Frank Vandenbroucke." Avec cette fonction, nous voulons créer du temps supplémentaire pour les contacts entre le médecin et le patient et nous faisons en sorte que les infirmières et les infirmiers, à l'hôpital ou ailleurs, ne doivent pas trop s'occuper non plus de tâches administratives ou logistiques. De cette manière, ils et elles pourront aussi se concentrer pleinement sur les soins aux patients. Je pense, par exemple, au suivi des patients chroniques qui se rendent régulièrement au cabinet du généraliste ", précise encore le ministre.La formation d'assistant de pratique durera un an et demi, dont six mois de stage. Elle devrait également attirer de nouveaux profils dans les soins de santé. Une personne passionnée d'informatique, d'administration ou de logistique pourrait par exemple rejoindre beaucoup plus facilement le secteur des soins de santé. " De même, grâce à l'organisation de formations passerelles vers d'autres professions des soins, un assistant de pratique pourra également évoluer beaucoup plus rapidement vers la profession d'infirmier ", ajoute le cabinet Vandenbroucke." En d'autres termes, ce nouveau profil d'assistant de pratique permet non seulement de mieux soutenir les médecins et le personnel infirmier, mais il offre aussi la possibilité - moyennant la formation nécessaire - d'évoluer de manière plus rapide et plus flexible vers d'autres profils de soins. Des profils de soins qui sont en pénurie aujourd'hui, comme les infirmières. C'est précisément pour cette raison qu'il est important que la profession d'assistant de pratique soit une profession de soins. "