Il réserve pour les États membres de l'UE 900 millions de doses du vaccin actuel du duo de firmes contre le coronavirus, et d'un vaccin "adapté aux variants", avec une option pour l'achat de 900 millions de doses de plus. Les livraisons devraient commencer en 2022, selon un communiqué publié jeudi par la Commission.

Un des pays a décidé de ne pas participer à cette nouvelle "précommande" de la Commission: la Hongrie. La commissaire à la Santé Stella Kyriakides (photo) l'a confirmé jeudi à l'issue d'une réunion virtuelle informelle avec les ministres de la Santé des 27.

Le contrat stipule que les composants essentiels des vaccins doivent provenir de l'UE, et que la production doit aussi y avoir lieu. L'exécutif européen a ainsi veillé à renforcer ses garanties dans ce nouveau document, après les péripéties du contrat avec AstraZeneca, qui ont poussé la Commission à attaquer ce groupe pharmaceutique en justice.

Dans le nouveau contrat, avec un partenaire qui quant à lui est vu comme fiable par l'administration européenne, il est d'ailleurs veillé à ce que "la livraison aux pays de l'Union" soit "garantie dès le début de l'approvisionnement, en 2022", communique la Commission. "Les contrats potentiels avec d'autres fabricants suivront le même modèle, dans l'intérêt de tous", commente la présidente de l'institution, Ursula von der Leyen.

La possibilité pour les États membres de revendre ou de donner des doses reçues a aussi été renforcée, affirme l'exécutif européen

Pour la Commission, il s'agit de "garder une longueur d'avance" sur le virus, comme l'a expliqué en conférence de presse la commissaire Stella Kyriakides. La vaccination avance bien dans l'UE ("40% des adultes ont au moins reçu une dose, 17% sont pleinement vaccinés"), et le rythme devrait encore s'accélérer, explique-t-elle. Mais, parallèlement, "nous observons encore une propagation alarmante de variants dans des pays comme le Brésil et l'Inde", constate-t-elle. Pour garder l'avantage sur le virus, il faut avoir accès à des "doses booster" de vaccins, soit d'éventuelles troisièmes doses visant à prolonger l'immunité des personnes vaccinées, ainsi qu'à de futurs vaccins "adaptés" aux nouveaux variants, a rappelé la Chypriote. C'est ce que l'Europe cherche à assurer avec le nouveau contrat signé.

Les vaccins autorisés dans l'UE "protègent contre les variants qui prévalent actuellement", "et on s'attend à ce la technique des vaccins à ARNm (comme celui de BioNTech-Pfizer, NDLR) permette d'adapter les vaccins rapidement" si d'autres variants apparaissent. Sur ce plan, "nous continuons de travailler avec les États membres pour augmenter le taux de séquençage des échantillons", a indiqué la commissaire. En janvier, l'UE avait établi un objectif idéal de 10% des tests positifs à soumettre à un séquençage du génome dans chaque État membre. "Seuls douze États atteignent ce seuil actuellement", selon Stella Kyriakides.

Avec Belga

Il réserve pour les États membres de l'UE 900 millions de doses du vaccin actuel du duo de firmes contre le coronavirus, et d'un vaccin "adapté aux variants", avec une option pour l'achat de 900 millions de doses de plus. Les livraisons devraient commencer en 2022, selon un communiqué publié jeudi par la Commission. Un des pays a décidé de ne pas participer à cette nouvelle "précommande" de la Commission: la Hongrie. La commissaire à la Santé Stella Kyriakides (photo) l'a confirmé jeudi à l'issue d'une réunion virtuelle informelle avec les ministres de la Santé des 27. Le contrat stipule que les composants essentiels des vaccins doivent provenir de l'UE, et que la production doit aussi y avoir lieu. L'exécutif européen a ainsi veillé à renforcer ses garanties dans ce nouveau document, après les péripéties du contrat avec AstraZeneca, qui ont poussé la Commission à attaquer ce groupe pharmaceutique en justice. Dans le nouveau contrat, avec un partenaire qui quant à lui est vu comme fiable par l'administration européenne, il est d'ailleurs veillé à ce que "la livraison aux pays de l'Union" soit "garantie dès le début de l'approvisionnement, en 2022", communique la Commission. "Les contrats potentiels avec d'autres fabricants suivront le même modèle, dans l'intérêt de tous", commente la présidente de l'institution, Ursula von der Leyen. Pour la Commission, il s'agit de "garder une longueur d'avance" sur le virus, comme l'a expliqué en conférence de presse la commissaire Stella Kyriakides. La vaccination avance bien dans l'UE ("40% des adultes ont au moins reçu une dose, 17% sont pleinement vaccinés"), et le rythme devrait encore s'accélérer, explique-t-elle. Mais, parallèlement, "nous observons encore une propagation alarmante de variants dans des pays comme le Brésil et l'Inde", constate-t-elle. Pour garder l'avantage sur le virus, il faut avoir accès à des "doses booster" de vaccins, soit d'éventuelles troisièmes doses visant à prolonger l'immunité des personnes vaccinées, ainsi qu'à de futurs vaccins "adaptés" aux nouveaux variants, a rappelé la Chypriote. C'est ce que l'Europe cherche à assurer avec le nouveau contrat signé. Les vaccins autorisés dans l'UE "protègent contre les variants qui prévalent actuellement", "et on s'attend à ce la technique des vaccins à ARNm (comme celui de BioNTech-Pfizer, NDLR) permette d'adapter les vaccins rapidement" si d'autres variants apparaissent. Sur ce plan, "nous continuons de travailler avec les États membres pour augmenter le taux de séquençage des échantillons", a indiqué la commissaire. En janvier, l'UE avait établi un objectif idéal de 10% des tests positifs à soumettre à un séquençage du génome dans chaque État membre. "Seuls douze États atteignent ce seuil actuellement", selon Stella Kyriakides.Avec Belga