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L'augmentation de l'âge des donneurs explique, entre autres, la réduction du nombre de ces interventions, selon l'expert en transplantation au SPF Santé publique Luc Colenbie. "L'âge moyen des donneurs a augmenté ces dernières années", a-t-il exposé. "Avant, les accidents de la route constituaient la principale cause de mortalité des donneurs. Aujourd'hui, la plupart meurent d'une hémorragie cérébrale."Les technologies médicales, comme les machines à perfusion, compensent toutefois cette diminution. Ces appareils imitent le corps humain et conservent l'organe en état de fonctionnement. "Grâce à ces machines, même les organes de moindre qualité peuvent être greffés", a commenté M. Colenbie.Tout comme le nombre de transplantations cardiaques, la liste d'attente pour recevoir un coeur a, elle aussi, diminué. L'an dernier, 75 personnes figuraient sur celle-ci, contre 83 en 2022.Enfin, l'an dernier, 369 personnes ont fait don d'au moins un organe après leur décès. Cela représente 19% de plus qu'en 2022. Le nombre de donneurs vivants a, lui aussi, augmenté. Au total, 80 transplantations rénales et 27 greffes de foie ont été réalisées grâce à des donneurs vivants. Une modification récente de la loi garantit à ceux-ci un suivi médical gratuit pendant dix ans.Au total, 449 transplantations rénales et 314 greffes de foie ont pu être effectuées. Le nombre de transplantations pulmonaires a de nouveau dépassé la centaine après trois ans, avec 116 interventions.BELGA