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La mesure universelle utilisée par l'institut est le "fardeau de la maladie", soit le nombre d'années de vie en bonne santé qu'une personne perd à la suite d'une maladie, d'une incapacité ou d'un décès prématuré. La moitié de ces années de vie en bonne santé (47,3%) ont été perdues en raison d'une maladie ou d'une incapacité, les personnes bénéficiant dès lors d'une qualité de vie réduite. Il s'agissait en majorité de dépression (16,1%), de problèmes au bas du dos (13,2%) et d'une consommation problématique de l'alcool (11,1%). L'autre moitié (52,7%) était la conséquence d'un décès prématuré lié à une maladie, principalement le cancer du poumon (12,2%), les maladies cardiaques ischémiques (12,1%), Alzheimer (8,0%) et les affections cérébrovasculaires (8,0%). Le groupe des plus de 65 ans a supporté 47,8% du fardeau de la maladie. Par ailleurs, la plus grande perte d'années de vie en bonne santé était due aux maladies cardiaques ischémiques chez les hommes et à la dépression chez les femmes. "Comprendre quelles maladies ont le plus grand impact et constituent donc une menace pour la santé et le bien-être est crucial pour soutenir la politique de santé en Belgique", souligne Vanessa Gorasso, chercheuse chez Sciensano. Les résultats concernent l'année de référence 2018, à savoir la plus récente pour laquelle les informations sur les causes de décès et les maladies sont complètes.Belga