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" Le Dr Schiepers fait l'objet d'une mise en cause par une patiente l'accusant d'empoisonnement suite à l'administration d'un vaccin anti-covid qu'elle décrit comme " expérimental ".Elle est citée à comparaître devant le Tribunal de première instance du Brabant Wallon et la patiente lui réclame des dommages et intérêts. Le Collège de la médecine générale francophone (CMG) tient à lui exprimer son entier soutien dans cette épreuve professionnelle visant à la discréditer dans son honnêteté intellectuelle, scientifique et humaniste ", déclare le Dr Anne Gillet-Verhaegen, présidente du CMG.La plaignante estime que le vaccin administré était "expérimental" et qu'elle aurait, ainsi, dû donner son consentement par écrit avant l'injection. Outre ce médecin, cette personne a également cité à comparaître l'Agence wallonne pour une vie de qualité qui était en charge de l'organisation de la campagne de vaccination dans la région.Le collège souligne que la vaccination la plus large possible de la population a été une réponse à la pandémie et que les vaccins fournis ont été soumis à toutes les règles scientifiques de validation avant leur mise à disposition au corps médical." Les médecins ont ainsi adhéré aux démarches mises en place par les pouvoirs publics dans leur gestion de la pandémie Covid-19 qui sévissait à ce moment-là. Eux-mêmes étaient conseillés par des avis scientifiques étayés et par les recommandations des autorités sanitaires belges et mondiales. Les médecins généralistes ont apporté leur juste et nécessaire contribution à cette démarche collective et le Collège a soutenu cette démarche en diffusant des recommandations et des messages, toujours accessibles sur son site Internet ", ajoute le CMG. " Par ailleurs, chaque médecin assume ses propres responsabilités vis-à-vis des patients qui se confient à lui. Il décide de poser l'indication de vacciner chacun, selon les éléments de son dossier médical et en tenant compte des contre-indications afin d'éviter tout effet secondaire important prévisible. Le médecin ne peut être jugé fautif lors d'effets secondaires non-prévisibles. C'est le principe de responsabilité sans faute. "Le Collège affirme haut et fort sa solidarité envers la Dr Schiepers, " en ces temps où les soignants ont oeuvré avec courage et détermination au bien personnel et public ".