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"La création d'un Master en médecine est plus que nécessaire dans le Hainaut", affirme la FEF. "Actuellement, la majorité des Masters en médecine se trouvent à Bruxelles, là où les loyers étudiants font déjà partie des plus chers du pays, et où le coût de la vie plonge toujours plus les étudiants dans la précarité. La proximité des études est essentielle dans le Hainaut, une province qui souffre d'un niveau socioéconomique plus faible, et où le taux d'inscription dans l'enseignement supérieur est le plus bas de la Fédération Wallonie-Bruxelles.""Cette décision de la ministre est d'autant plus incompréhensible au regard de la pénurie de médecins qui touche la Belgique, et qui n'épargne pas la province du Hainaut", ajoute l'organisation."Madame Glatigny (photographiée en 2020 lors d'une visite à l'UMons, ndlr) évoque un prétendu sous-localisme et un surcoût théorique. Les coûts astronomiques causés par des soins de santé défaillants sont pourtant eux bien réels", poursuit-elle, rappelant que "l'Université de Mons dispose déjà d'une faculté de médecine, et l'hôpital Erasme ferait office de partenaire dans le cadre d'une codiplômation avec l'ULB. Le refus d'un tel projet qui semble pourtant évident ne repose pas sur des éléments concrets, mais sur des considérations politiques qui vont à l'encontre du bien-être de la population."Et de conclure : la ministre "doit agir dès maintenant en rendant les études de médecine accessibles à toutes et tous. Face aux pénuries et aux enjeux majeurs de santé publique auxquels nous sommes confrontés, les futurs médecins doivent être accueillis et encouragés par enseignement de proximité. Il est encore temps pour la ministre de revenir sur sa décision."