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" Jusqu'à présent, les conditions de notre remboursement supplémentaire pour les contraceptifs ne permettaient pas aux personnes qui changeaient officiellement de sexe d'en bénéficier ", explique l'Inami. " Nous avons donc supprimé toute référence au genre dans les conditions de remboursement. De cette façon, nous assurons une égalité d'accès à la contraception pour tous les jeunes de moins de 25 ans, pour tous les bénéficiaires de l'intervention majorée et pour tous les résidents de certaines institutions. "Le remboursement classique des contraceptifs n'a, lui, jamais été lié au genre de la personne.Il existe encore plusieurs prestations de santé dont les conditions pour pouvoir être remboursées mentionnent le sexe. Or, il arrive qu'une personne d'un autre genre que celui mentionné dans la réglementation ait besoin de ces mêmes soins." Pour lutter contre la " discrimination " fondée sur le genre, nous sommes en train d'analyser les réglementations et de les reformuler pour les rendre inclusives lorsque nécessaire ", conclut l'Inami. " Par exemple, nous avons pour but de rendre le remboursement de la procréation médicalement assistée " non sexiste " lui aussi, même si le calendrier pour ça n'est pas encore fixé. "