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Depuis cette date, seuls les hôpitaux qui pratiquent au moins 20 opérations par an peuvent proposer des interventions chirurgicales dans le cadre d'un cancer de l'oesophage. Une mesure identique a été prise pour cancer du pancréas.Selon les chiffres présentés ce semaine au Comité de l'assurance soins de santé de l'Inami, le taux de mortalité moyen à 90 jours après une opération complexe d'un cancer malin de l'oesophage était de 9,5 % au cours de la période 2015-2018. Il est passé à 6,2% au cours de la période du 01/07/2019 au 30/06/2023. Pour la quatrième année de convention, le taux de mortalité diminue encore jusqu'à 3,2 %, et se situe désormais en-dessous du taux de mortalité moyen à l'échelle internationale (3,5 %). Les chirurgies complexes de l'oesophage sont désormais concentrées dans dix centres experts.Pour la chirurgie complexe d'un cancer péripancréatique malin, désormais concentrée dans 15 centres, le taux de mortalité moyen à 90 jours après l'opération était de 7,3 % au cours de la période 2015-2018. Il est passé à 5,1 % au cours de la période du 01/07/2019 au 30/06/2023. Pour la quatrième année de convention, ce taux de mortalité diminue encore jusqu'à 3,7 %. La décision prise en 2019 tenait compte des recommandations du centre d'expertise des soins de santé (KCE) et des orientations de la ministre de la Santé de l'époque Maggie De Block (Open Vld).L'actuel ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit) s'est réjoui dans un communiqué des résultats du dispositif. "En combinant l'expertise et les ressources, et en tenant compte autant que possible du critère de proximité, nous pouvons garantir les meilleurs soins possibles aux patients ayant besoin de chirurgies complexes (...) Il faut donc continuer dans cette voie. Pour augmenter la qualité de ces soins pour toutes les personnes qui en ont besoin, et augmenter les chances de survie."