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Les enquêteurs de la DVI, qui ont déjà travaillé en Ukraine dans le cadre du crash de l'avion civil MH-17, seront accompagnés de représentants de la police technique et scientifique, de psychologues de la 'stress team' de la police fédérale, de médecins légistes, d'experts dentaires, d'anthropologues et de démineurs."En concertation avec les alliés européens, on examinera la manière d'organiser au mieux le déploiement de ces experts médico-légaux et sous quelle forme de partenariat", a précisé le ministre de la Justice.Parallèlement, le kern a également décidé, ce vendredi, d'allouer 500.000 euros à la Cour pénale internationale pour la prise en charge du travail supplémentaire engendré par ces enquêtes sur d'éventuels crimes de guerre."Nous savons tous qu'il n'est pas évident de poursuivre et de traduire en justice les responsables de crimes de guerre. Mais notre pays se doit d'enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité en Ukraine. La communauté internationale a réussi par le passé à poursuivre des monstres tels que Karadzic, Mladic et Milosevic. Même des présidents tels que Charles Taylor au Liberia et Omar Al-Bashir au Soudan n'ont pas échappé aux sanctions. Soyons donc déterminés et traquons, trouvons et traduisons en justice les bourreaux de Bucha et les monstres de Marioupol", a commenté Vincent Van Quickenborne"Je suis convaincue que l'équipe belge de la DVI est la meilleure réponse à la demande d'expertise de l'Ukraine. Les images de Marioupol et de Bucha, entre autres, sont gravées dans notre mémoire. Nous devons tout faire pour que ces atrocités ne restent pas impunies", a ajouté Annelies Verlinden.Belga