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"Ce n'est pas l'outil dont nous avons besoin aujourd'hui", écrit le quotidien, citant le ministre de la Santé Publique Franck Vandenbroucke (sp.a). Devant la commission de la Santé de la Chambre où il présentait son exposé d'orientation politique pour la législature, M. Vandenbroucke a précisé ses propos. "Ce baromètre doit être repensé en profondeur", a-t-il indiqué. Le ministre se refuse à parler d'un "enterrement". Le travail des experts sur cet outil se poursuit sous la direction du commissaire du gouvernement à la lutte contre le coronavirus mais il est complexe, a-t-il expliqué. Il impose de tenir compte de la circulation du virus et du nombre d'hospitalisations mais aussi des "digues" qui doivent contenir le virus comme la situation du dépistage ou la compréhension et le suivi par la population des règles de quarantaine. Ce baromètre devait déterminer l'adoption de mesures prédéterminées en fonction de seuils épidémiques. Un automatisme sera-t-il possible? Ou faudra-t-il toujours une réflexion au préalable? Le ministre n'a pas tranché la question.Vaccination Autre aspect fondamental de la lutte contre le Covid-19: la vaccination. Le groupe pharmaceutique Pfizer a annoncé lundi que le vaccin qu'il développe avec BioNTech était "efficace à 90%". Les deux sociétés prévoient de fournir jusqu'à 50 millions de doses de vaccins dans le monde en 2020 et jusqu'à 1,3 milliard de doses en 2021. La nouvelle a suscité une vague d'espoir et a dopé le cours en bourse des sociétés. Le ministre se montre prudent. La Belgique s'est inscrite dans le cadre européen pour la fourniture de vaccins. Les premiers vaccins sont attendus au premier trimestre de l'année prochaine: 7 millions de doses du groupe AstraZeneca et 5 millions de Johnson & Johnson. Un accord préalable est également conclu avec Sanofi-GSK. Une communication de la Commission européenne est attendue vendredi à propos de Pfizer. L'AFMPS remettra ensuite un avis au gouvernement, lundi, afin de lui permettre de prendre attitude.Source: agence Belga