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À partir du 1er avril 2015 (et non du 1er janvier comme prévu initialement), les pharmaciens factureront (et dans la mesure du possible, fourniront) à l'unité, et plus par boîtes complètes, les médicaments solides par voie orale pour les patients en maison de repos. " L'objectif de cette mesure est de lutter contre les gaspillages ", déclare Maggie De Block, ministre de la Santé publique. La nouvelle règle a été approuvée par le Conseil des ministres vendredi.Au lieu d'une boîte entière que les patients âgés ne terminaient pas toujours, ils recevront désormais une unidose préparée par le pharmacien. En contrepartie, celui-ci sera honoré de 3 euros par patient et par semaine. Contrefaçon Vendredi également, le conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi permettant de renforcer la lutte contre la contrefaçon des médicaments et des autres produits médicaux comme les implants, en Belgique et à l'étranger. La loi confirme l'adhésion de la Belgique à la Convention Medicrime du Conseil de l'Europe.La Convention Medicrime instaure des mesures de prévention et de protection pour les victimes, mais aussi des sanctions pour les auteurs ou coauteurs des infractions. " Par cette signature, la Belgique permet l'entrée en vigueur de la convention et confirme ainsi, conjointement avec quatre autres pays, son rôle de pionnier dans la lutte contre la contrefaçon des produits médicaux ", ajoute la ministre de la Santé publique.Tout le gouvernement est impliqué : Didier Reynders (Affaires étrangères), Koen Geens (Justice), et Alexander De Croo. Le Vice-Premier ministre et ministre de l'Agenda numérique et des Télécommunications travaille en effet à l'élaboration de mesures pour bloquer les sites web illégaux qui offrent des médicaments contrefaits et dangereuxEnfin, la ministre De Block veut lutter contre l'incapacité de travail de longue durée, un problème lancinant mis en avant par l'Inami et les mutuelles depuis des années.Les problèmes sont connus : de très nombreux acteurs en présence (médecin-conseil, Inami, médecins du travail et médecins généralistes) et une volonté trop faible des employeurs d'adapter les postes de travail.