La raison du déremboursement des tests PCR covid est son prix : 43,63 euros. Au pic de l'épidémie, ce prix était justifié par la lourdeur de sa réalisation. Mais depuis, de nouvelles machines automatisées le réalisent rapidement. Il semble nécessaire, plutôt que de l'interdire, de revoir son prix à la baisse.

J'exerce à Colfontaine où le revenu moyen est bien en deçà du seuil de pauvreté. C'est aussi l'une des villes où la prévalence des maladies chroniques est la plus élevée. Je trouve dérangeant de prescrire ce test à des patients qui ne pourront pas le payer.

Un grand nombre de patients qui ne sont pas immunodéprimés auront des contacts avec des patients immunodéprimés, et des femmes enceintes, en ignorant qu'ils sont infectés. Ils risquent par ailleurs de graves complications telles que la fibrose pulmonaire, l'embolie pulmonaire, la myocardite, l'insuffisance cardiaque, l'accident vasculaire cérébral et l'épilepsie et nécessitent une surveillance attentive. Le dépistage du covid long est, dans les faits, devenu interdit.

Il n'en est pas moins vrai que le coût du dépistage massif est exorbitant. Il faut donc le réserver aux patients présentant des symptômes très suspects tels qu'une toux ou une diarrhée accompagnée de fièvre, d'anosmie, d'agueusie, de dyspnée ou de désaturation en oxygène.

Curieusement, si le test PCR covid n'est pas remboursé lorsque ces mêmes patients consultent un médecin en dehors de l'hôpital, ils le sont s'ils se rendent dans un service d'urgences.

Voir ici aussi une information du GBO.

La raison du déremboursement des tests PCR covid est son prix : 43,63 euros. Au pic de l'épidémie, ce prix était justifié par la lourdeur de sa réalisation. Mais depuis, de nouvelles machines automatisées le réalisent rapidement. Il semble nécessaire, plutôt que de l'interdire, de revoir son prix à la baisse.J'exerce à Colfontaine où le revenu moyen est bien en deçà du seuil de pauvreté. C'est aussi l'une des villes où la prévalence des maladies chroniques est la plus élevée. Je trouve dérangeant de prescrire ce test à des patients qui ne pourront pas le payer.Un grand nombre de patients qui ne sont pas immunodéprimés auront des contacts avec des patients immunodéprimés, et des femmes enceintes, en ignorant qu'ils sont infectés. Ils risquent par ailleurs de graves complications telles que la fibrose pulmonaire, l'embolie pulmonaire, la myocardite, l'insuffisance cardiaque, l'accident vasculaire cérébral et l'épilepsie et nécessitent une surveillance attentive. Le dépistage du covid long est, dans les faits, devenu interdit.Il n'en est pas moins vrai que le coût du dépistage massif est exorbitant. Il faut donc le réserver aux patients présentant des symptômes très suspects tels qu'une toux ou une diarrhée accompagnée de fièvre, d'anosmie, d'agueusie, de dyspnée ou de désaturation en oxygène.Curieusement, si le test PCR covid n'est pas remboursé lorsque ces mêmes patients consultent un médecin en dehors de l'hôpital, ils le sont s'ils se rendent dans un service d'urgences. Voir ici aussi une information du GBO.