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La prime de conventionnement récemment instaurée par l'Inami est censée compenser certains coûts engagés par les prestataires de soins. Or la Délégation des médecins francophones en formation (Demeff) met en avant la volonté du HUB (Bruxelles) de demander que cette prime soit rétrocédée " à l'institution qui a effectivement supporté ces coûts ", c'est-à-dire l'hôpital. Même les MSF (médecins spécialistes en formation) sont concernées par cette spoliation.Avant que cette pratique ne fasse tache d'huile, l'Absym apporte ce 13 septembre son soutien à la Demeff et " refuse catégoriquement " que les hôpitaux s'emparent de cette prime. " Nous rappelons que la prime avait été à l'origine créée pour couvrir les coûts énergie, et devait être unique ", précise le président de l'Absym, Johan Blanckaert. " Ensuite, elle est devenue structurelle, et destinée à encourager le conventionnement complet. Elle n'a dès lors plus rien à voir avec une compensation des coûts énergie, et donc, il n'y a plus aucune raison pour les hôpitaux de réclamer les montants. "L'Absym rappelle " que le texte du projet d'arrêté royal stipule clairement que les MSF obtiendront la prime et ce, peu importe les conditions qui s'appliquent aux prestations ambulatoires des médecins comme le seuil d'activité. Si l'on suit cet AR, les conditions d'obtention de cette prime pour les MSF sont acquises parce qu'elles sont assimilées au niveau d'activité requis. Les MSF ne doivent pas facturer de prestations ambulatoires. Il s'agit d'un droit acquis. "" Il est dès lors évident que les hôpitaux ne peuvent demander de rétrocessions sur cette prime ", insiste le Dr Blanckaert. " Les montants sont versés directement par l'Inami sur le compte bancaire désigné par le MSF. Nous recommandons donc aux MSF de mentionner leur propre numéro de compte bancaire, et non celui de l'hôpital. "