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En République Démocratique du Congo, les femmes accouchent encore souvent à la maison, sans aucune aide professionnelle. L'accouchement peut donc souvent prendre plusieurs heures, voir même plusieurs jours. Et plus celui-ci est long, plus le risque de complications est élevé, tant pour la mère que pour l'enfant. Selon l'OMS, une femme qui fait suivre sa grossesse augmente de 87 % ses chances d'accoucher sans complications. C'est en cette journée internationale des droits de la femme que Memisa et les Cliniques de l'Europe ont décidé d'inaugurer leur partenariat afin de lutter pour des soins plus accessibles dans cette région. Pour éviter ces décès maternels et infantiles et augmenter les chances d'accoucher sans complications, les Cliniques de l'Europe soutiendront des activités qui améliorent les soins de santé telles que des formations pour les infirmières et sages-femmes. Leur engagement financier de 12.500 euros par an servira également à soutenir les soins de santé en matière de sexualité et de reproduction, et l'accent sera mis sur les consultations prénatales. Du matériel adapté est par ailleurs fourni par Memisa et ses partenaires aux centres de santé et aux hôpitaux.Les soins de santé de qualité : un droit fondamental Memisa veille à ce que ce droit s'étende au-delà des murs des hôpitaux belges, grâce aux contacts directs avec les agents de santé congolais, ce qui permet d'approfondir les connaissances du système de santé congolais. C'est ainsi que Hôpital pour Hôpital construit des partenariats égalitaires.Ces valeurs sont partagées par les Cliniques de l'Europe qui compte également informer et sensibiliser ses patients, son personnel et les visiteurs aux inégalités qui entourent l'accès à des soins de santé de qualité dans le monde. "Cette coopération est mutuellement bénéfique", souligne le Directeur Général et Administrateur Délégué des Cliniques de l'Europe, Peter Fontaine. "Elle nous rassemble à des fins altruistes, nous sensibilise et aide les personnes dans le besoin. Il ne s'agit pas seulement d'un "hôpital pour un hôpital", mais d'une coopération positive entre hôpitaux dans le cadre de l'ensemble du système de soins de santé."