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Les salariés présents se sont réunis dans le hall pour "une heure de grogne", selon Maria Estevez, présidente de la délégation CSC Services publics. "Nous leur avons expliqué nos craintes, suite au climat de terreur qui règne dans l'institution", ajoute André Toth, président de la délégation CGSP Admi.Les syndicats pointent plusieurs éléments : trois licenciements opérés fin janvier, des contrats à durée déterminée abusivement non renouvelés à leurs yeux, une concertation sociale qui ne fonctionnerait plus.Lors d'une réunion convoquée par la direction lundi avant l'assemblée, les syndicats ont appris que deux salles - soit 26 lits - seront gelées pour pouvoir réorganiser les services. La CSC et la CGSP estiment que cela conduira à la non-reconduction de 40 contrats à durée déterminée, ce qu'elles jugent inacceptables.Une réunion de concertation est prévue le 27 février.De son côté, la direction de l'établissement conteste ce climat de terreur. "Si c'est cela la terreur, j'en veux bien tous les jours", déclare Marie-Claire Lambert, présidente du conseil d'administration. "Ce mouvement de mauvaise humeur est né à la suite d'un seul licenciement qui a créé l'émoi. Mais se séparer de personnes fait partie de la vie normale d'une entreprise."