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Gibbis "demande que des mesures soient prises à court terme au niveau de l'indexation plus rapide des moyens financiers, le coût de l'énergie, la pénurie du personnel, la cybersécurité et les pensions statutaires".Globalement, le secteur est en perte de 14 millions d'euros tandis qu'il générait encore un bénéfice de 7,6 millions d'euros en 2021. Les raisons : l'inflation et la crise de l'énergie, la pénurie croissante du personnel soignant, les défis en matière de cybersécurité et les pensions statutaires (liste non-exhaustive).Gibbis demande contrètement : -Une indexation correcte des honoraires des prestataires càd anticipée et non avec un an et demi de retard. "Il faut octroyer une partie de l'indexation (4 %) prévue au 1er janvier 2024 dès le 1er octobre 2023 et de revoir le système d'indexation pour qu'il suive au plus près l'évolution réelle de l'inflation."-Une aide adaptée pour faire face aux coûts de l'énergie (l'aide octroyée au premier semestre 2023 doit être prolongée et renforcée). Le surplus s'élève à 367 millions d'euros à comparer avec l'aide de l'Etat de 80 millions à l'ensemble des hôpitaux généraux belges pour le premier semestre 2023. Il faudrait donc une aide supplémentaire de 287 millions.-Une réduction structurelle de la TVA de 21% à 6% pour le secteur des soins de santé pour le gaz naturel ainsi que pour l'électricité. -Une aide face à la pénurie de personnel soignant de 41 millions d'euros notamment logistique.-Un soutien en matière de cybersécurité et implémentation des normes NIS2 (sécurité de l'information) dans les hôpitaux. Coût estimé : 130 millions (structurellement) et 40 millions (ponctuellement).-Une solution globale pour les pensions du personnel statutaire notamment pour les hôpitaux publics et les CPAS qui ne peuvent plus supporter les hausses de cotisation.