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Le financement alternatif privé des infrastructures hospitalières est une voie à suivre, pour l'avenir, admet l'ABDH, " mais actuellement il y a trop peu de garanties pour que les hôpitaux qui choisissent cette formule ne soient pas pénalisés ".L'ABDH prend pour exemple la cession-bail et l'aide de la Banque européenne d'investissement (BEI).Dans le premier cas, l'hôpital doit préfinancer la construction, vendre le bâtiment fini au bailleur de fonds qui son tour louera l'immeuble pendant 15 ans.La BEI de son côté ne finance que des projets de 100 millions préfinancés à raison de 50%. Seuls les projets de 200 millions sont donc admis à l'examen de la Banque. Huit projets sont concernés en Belgique, un à Bruxelles (le Chirec), un en Wallonie et 6 en Flandre.Dans un contexte où 40% des hôpitaux sont déficitaires (étude MAHA), les hôpitaux doivent d'abord assainir leur bilan afin de pouvoir donner des garantie indispensables aux investisseurs privés.Les hôpitaux (surtout flamands à ce stade) réclament donc des garanties supplémentaires au gouvernement.