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"Les PME restent donc à l'abri d'une disposition qui ouvre la porte aux abus", commente l'UCM dans un communiqué publié samedi. "Si tout travail mérite salaire, tout salaire mérite travail. La maladie est une exception puisque le premier mois d'absence est à charge de l'employeur. La contrepartie indispensable est la présentation d'un certificat médical. Il est normal qu'une personne qui se sent mal au point de ne pas pouvoir travailler consulte un praticien", poursuit Thierry Evens de l'UCM.L'organisation patronale a par ailleurs salué l'accord intervenu sur les frais de déplacement professionnels, qui "incite" mais "ne contraint pas" les employeurs à les majorer. "C'est une utilisation intelligente de l'enveloppe de 30 millions d'euros destinée à amortir la hausse du prix de l'essence et du diesel pour les salariés", estime l'UCM.L'UCM juge, en revanche, "incompréhensible" l'interdiction de licenciement pendant neuf mois pour les malades de longue durée. "Dans un certain nombre de cas, il est clair dès le début de l'incapacité de travail que la réintégration ne sera pas possible. Il est donc inutile de continuer à imposer des charges, même réduites, à des employeurs privés d'un collaborateur, qui ont souvent besoin de le remplacer", pointe l'organisation.Belga