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La Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait organiser au début de l'année académique un examen d'entrée pour les études de médecine et de dentisterie. Poussé par Maggie De Block, le ministre de l'Enseignement, Jean-Claude Marcourt, a dû tenir sa promesse d'instaurer un filtre en début de cursus. Cela faisait partie du "deal" conclu avec le Fédéral afin de trouver une solution honorable pour les étudiants francophones se retrouvant sans numéro Inami en fin de cursus. Cette décision aurait dû être prise ce mercredi par le gouvernement de la FWB. Elle devait conduire la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, à décerner dès ce mois de décembre normalement, comme elle s'y est engagée, un numéro Inami à tous les étudiants actuellement engagés en dernière année du cursus. Contre toute attente, le gouvernement wallon a finalement décidé de ne pas approuver cet avant-projet en raison d'une trop grande insécurité juridique. L'avant-projet n'était pas assez "bétonné". Le risque de recours introduits par, par exemple, les étudiants était trop important. Mercredi, les fédérations étudiantes ont rapidement fait part de leurs critiques sur l'organisation et la pertinence de cet examen d'entrée. L'opposition a aussi émis ses réserves.Pour la députée fédérale cdH Catherine Fonck, il est indispensable d'organiser un examen en juin/Juillet avec une deuxième session en septembre pour permettre aux étudiants de pouvoir, le cas échéant, représenter l'examen. La néphrologue estime que cette épreuve doit être, comme en Flandre, centralisée afin d'éviter des recours. "Centraliser l'examen coûtera moins cher que de l'organiser dans les différentes universités. En outre, cela donne aux étudiants la liberté de choix de leur université. Il faut se concerter avec la Communauté flamande pour organiser une épreuve semblable à celle organisée en Flandre. Cela mettra enfin un terme aux discussions communautaires. Il faut sortir de ce passif par le haut!"Le ministre Marcourt doit se remettre au travail pour peaufiner son avant-projet - en tenant compte des remarques des parties concernées? - et le représenter au gouvernement. Le temps presse.