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C'est ce qu'a déclaré le Dr Donald Claeys, secrétaire général du Groupement belge des médecins spécialistes, lors d'une audition sur le nouveau financement et l'organisation des hôpitaux en Commission de l'égalité des chances et de la santé publique de la Chambre.Parmi les autres orateurs figuraient le Pr Marc Noppen (UZ Brussel), le Pr Katrien Kesteloot (UZ Leuven) et le Dr Gilbert Bejjani (Absym).Le docteur Claeys a parlé de la législation sur les réseaux hospitaliers qui a vu le jour sous le gouvernement précédent. Il a dénoncé, par exemple, l'obligation légale d'intégrer les hôpitaux universitaires dans les réseaux hospitaliers. " Cela nuit à leur crédibilité en tant que centres de référence ", estime Donald Claeys.Le GBS met également en garde contre une concentration excessive des soins. " Il n'est pas contesté qu'un large éventail de 'volumes' améliore les résultats dans une mesure limitée ", déclare Claeys. " Mais l'expertise au jour le jour est également 'aspirée'. "Le secrétaire général s'est référé à une récente étude française : moins de 40 % des chirurgiens hautement spécialisés interrogés s'estiment capables de stabiliser un traumatisme thoracique sévère ou une hémorragie hépatique mettant en jeu le pronostic vital lors d'une catastrophe." La surréglementation est un danger ", a conclu le Dr Claeys au nom du GBS. " La relation entre le nombre de cas et le résultat n'est pas linéaire. Le gain de qualité a un optimum. Après cela, la courbe baisse si les volumes sont trop importants. "