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Le 20 janvier 2009, lorsque la famille de la patiente lui a rendu visite vers 15 h, la malade âgée de 38 ans était souffrante et vomissait. Les infirmières sont intervenues à plusieurs reprises dans l'après-midi et la soirée, et ont communiqué plusieurs fois avec le médecin de garde aux urgences, comme le veut la procédure interne. Mais celui-ci, qui devait aussi assurer les départs de missions SMUR, n'est jamais monté pour examiner la patiente. Et celle-ci est décédée dans la nuit.Le tribunal, dans le jugement rendu jeudi, souligne que le personnel infirmier s'est conformé aux procédures internes. Par contre, l'urgentiste a commis une faute en ne mettant pas tous les moyens en oeuvre pour que la patiente soit examinée par un médecin. Il est cependant acquitté: le tribunal ne peut pas établir avec certitude que sans cette faute, la patiente ne serait pas décédée.