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La leader de l'opposition PS Laurette Onkelinx avait pas mal d'ambition pour son plan HIV lorsqu'elle était ministre de la Santé publique. Un coordinateur-HIV était notamment prévu pour mettre en place des transversalités entre les communautés. Deux centres de traitement, Bruges et Namur, étaient prévus. Des améliorations étaient attendues en matière de prévention, de condoms distribués gratuitement. De tout cela peu de choses se mettront en place.En effet, à la commission Santé publique de la Chambre, Laurette Onkelinx a demandé à son successeur où en était ce plan un an après son lancement. Le groupe de travail se réunit-il souvent ? Où en est le coordinateur VIH ? Telles sont les questions posées par l'ancienne ministre socialiste.Maggie De Block n'a pu que décevoir l'ancienne ministre. Le groupe de travail VIH a été intégré dans le groupe de travail maladies chroniques. Il n'y a pas de budget pour un coordinateur national. Et en ces temps de disette budgétaire, il y a peu de chances que de nouveaux moyens soient dégagés.Laurette Onkelinx a réagi de manière furieuse. Il y avait, selon elle, des moyens supplémentaires dégagés et un accord de collaboration avec la Fondation Roi Baudouin. On ne peut donc pas se cacher derrière ce type d'arguments.Maggie De Block a répliqué que les moyens étaient prévus, en effet, mais pas encore libérés. Selon De Block, il y a des affaires plus urgentes. Qu'y a-t-il de plus urgent que 3 nouvelles infections au HIV par jour, a crié Onkelinx. Mais en vain : le plan VIH est ajourné.