En 2024, 2.400 hôpitaux dans 30 pays ont été passés au crible. Le score de chaque hôpital est basé sur une enquête en ligne menée auprès de plus de 85.000 experts médicaux et sur des données publiques provenant d'enquêtes auprès des patients post-hospitalisation sur leur satisfaction générale. Le score prend également en compte des mesures telles que l'hygiène et le ratio patients/médecin, ainsi qu'une enquête Statista sur la question de savoir si les hôpitaux utilisent les mesures des résultats rapportés par les patients (PROMs).

Les hôpitaux belges participent à ce classement. Enfin... les hôpitaux flamands et bruxellois, pour être plus précis. Car hormis le CHU UCL Namur, aucun hôpital wallon ne figure dans le classement. Par peur de mal figurer? Peut-être. Toujours est-il que cela appauvrit le statement de certains hôpitaux, tel celui des Cliniques universitaires Saint-Luc, se félicitant d'être le 147e hôpital mondial et le premier en Fédération Wallonie-Bruxelles...

La question à poser est: au-delà de l'amusement de classer qui nous tient depuis que nous sommes bambins, est-ce que cela a un intérêt pour le patient, pour notre système de soins? Pas sûr. Comme le dit Svin Deneckere, directeur du Vlaams Instituut voor Kwaliteit van Zorg, ces classements sont parfois douteux. "Nous essayons d'apporter une réponse basée sur les preuves au classement des hôpitaux, à la perception, aux Google Reviews. Ces classements sont importants, mais sont parfois douteux. C'est pourquoi nous ne classons pas les hôpitaux, nous partageons leurs résultats et nous évaluons les résultats. Cela permet, grâce à des statistiques et des normes, de savoir si l'hôpital performe mieux ou moins bien que la moyenne." C'est là l'important: pas forcément savoir où l'on se situe sur une échelle, mais savoir quels points il faut encore travailler pour améliorer la qualité des soins.

En 2024, 2.400 hôpitaux dans 30 pays ont été passés au crible. Le score de chaque hôpital est basé sur une enquête en ligne menée auprès de plus de 85.000 experts médicaux et sur des données publiques provenant d'enquêtes auprès des patients post-hospitalisation sur leur satisfaction générale. Le score prend également en compte des mesures telles que l'hygiène et le ratio patients/médecin, ainsi qu'une enquête Statista sur la question de savoir si les hôpitaux utilisent les mesures des résultats rapportés par les patients (PROMs). Les hôpitaux belges participent à ce classement. Enfin... les hôpitaux flamands et bruxellois, pour être plus précis. Car hormis le CHU UCL Namur, aucun hôpital wallon ne figure dans le classement. Par peur de mal figurer? Peut-être. Toujours est-il que cela appauvrit le statement de certains hôpitaux, tel celui des Cliniques universitaires Saint-Luc, se félicitant d'être le 147e hôpital mondial et le premier en Fédération Wallonie-Bruxelles... La question à poser est: au-delà de l'amusement de classer qui nous tient depuis que nous sommes bambins, est-ce que cela a un intérêt pour le patient, pour notre système de soins? Pas sûr. Comme le dit Svin Deneckere, directeur du Vlaams Instituut voor Kwaliteit van Zorg, ces classements sont parfois douteux. "Nous essayons d'apporter une réponse basée sur les preuves au classement des hôpitaux, à la perception, aux Google Reviews. Ces classements sont importants, mais sont parfois douteux. C'est pourquoi nous ne classons pas les hôpitaux, nous partageons leurs résultats et nous évaluons les résultats. Cela permet, grâce à des statistiques et des normes, de savoir si l'hôpital performe mieux ou moins bien que la moyenne." C'est là l'important: pas forcément savoir où l'on se situe sur une échelle, mais savoir quels points il faut encore travailler pour améliorer la qualité des soins.