...

Le nord du pays organise depuis cette année un concours d'entrée qui amène une planification du nombre de médecins en fonction des numéros Inami disponibles, mais dans le sud du pays il y aura, sans un geste politique, un surplus d'étudiants diplômés à la fin de leurs études par rapport au nombre de numéros Inami. La situation est insupportable pour les étudiants qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait.L'examen d'entrée n'est pas une solution au problème et n'est pas une manière adéquate pour sélectionner les futurs médecins, d'autant plus que le début du lissage négatif commence cette année. Les étudiants en première année ne sont pas certains de se voir attribuer un numéro Inami parce qu'on prélèvera 102 numéros dans leur promotion pour garantir celui des promotions antérieures, et puisque, actuellement, seulement 1 étudiant sur 2 obtiendra un numéro Inami au vu du " surplus " d'étudiants ayant réussi l'examen d'entrée.Cette situation n'est pas humainement tolérable. A l'heure actuelle, si le scénario politique n'est pas modifié, ces étudiants feront face à une sélection à la fin de leur dernière année, après 6 ans d'efforts et d'investissements tant financiers que personnels. C'est pour cela que le CIUM et l'Absym demandent une concertation en urgence avec les responsables directs du dossier tant au fédéral qu'à la FWB. En effet, des changements immédiats doivent être entrepris des deux côtés pour garantir un avenir tant aux étudiants en cours de cursus qu'aux futurs étudiants en médecine.Même si, le CIUM et l'Absym apprécient la solution scientifiquement approuvée d'un décloisonnement du concept de bachelier permettant une sélection bien moindre et plus éloignée dans le cursus (en fin de troisième année), il est important d'agir de façon concrète pour la prochaine cohorte 2019-2020. Il faut s'assurer que les étudiants qui passent la sélection et qui bien entendu, réussissent leur cursus complet, aient la garantie d'obtenir un numéro Inami à la fin de leurs études. Cependant, cette perspective est actuellement hors de discussion pour les nouveaux inscrits à cause du surplus d'étudiants ayant entamé le cursus après l'examen d'entrée.Il est donc urgent et ce, dans le cadre de l'application du lissage négatif, de reconsidérer les mesures prises pour respecter ces étudiants. En parallèle, la Fédération Wallonie-Bruxelles s'engagerait dans le meilleur des cas à respecter les quotas fixés par le fédéral à partir de 2019-2020 avec une sélection mieux planifiée et organisée telle qu'il serait le cas avec un concours d'entrée.Cet objectif est urgent à traiter car l'impact des décisions antérieures a déjà des répercussions aujourd'hui. Les solutions envisagées telles que la sélection en fin de sixième année, sont inadmissibles et pourtant seule voie d'issue en absence d'autres mesures.En nos qualités (...), nous vous demandons madame la ministre et monsieur le ministre, de nous accorder une entrevue afin de trouver des possibilités pour trouver une solution rapide pour les étudiants de première année.Nous vous prions de bien vouloir intervenir pour les étudiants en médecine et en dentisterie.Giovanni Briganti, président du CiumDr Gilbert Bejjani, Vice-Président Absym BruxellesDr Jacques de Toeuf, Président, Absym Bruxelles et Vice-Président AbsymDr Marc Moens, président Absym