Premièrement, cette crise m'aura permis d'apprendre à m'adapter, à me tenir à jour très rapidement des changements fréquents (ex. : prise en charge des cas Covid et des cas contacts).

J'étais ravie de me sentir épaulée au travers de structures telles que le Collège de médecine générale afin de me simplifier cette tâche ardue.

Deuxièmement, j'ai pris conscience de l'importance d'être représentée par des pairs afin de défendre nos intérêts. Trop souvent, nous ignorons cette facette de notre métier par manque de temps ou d'envie de s'y intéresser. Cette crise m'aura montré plus que jamais l'importance de soutenir et de défendre la médecine générale. Et, bien que le rôle central de la médecine de première ligne, à savoir la médecine générale, semblait évident, il a été difficile de se faire entendre, d'être considéré par les politiques. Nombre d'entre nous auront par moments été découragés et/ou épuisés de cette surcharge de travail en lien avec le déni de la réalité de la part des politiques. Nombre de demandes faites par mes patients ne relevaient à priori pas de la médecine générale. En effet, j'étais régulièrement confrontée à des questions commençant par : " On m'a dit de demander à mon généraliste, lui il doit savoir... " Eh bien non, être médecin généraliste n'équivaut pas à trouver une solution à tous les problèmes rencontrés. Cette crise m'aura donc ouvert les yeux sur l'importance de soutenir et d'élire des personnes qui pourront défendre nos intérêts. J'ai donc décidé de rejoindre un syndicat.

Troisièmement, j'ai eu une prise de conscience concernant la gestion de l'hygiène au sein d'un cabinet de médecine générale, matière qui ne nous a jamais été enseignée à l'université, ce qui peut paraître incroyable. A titre d'exemple, mes associés et moi-même avons décidé de ne plus reprendre la consultation sans rendez-vous qui nous tenait pourtant à coeur. Alors que les rhumes côtoyaient joyeusement les autres patients venus pour leur suivi ou leur traumatisme, il ne nous semblait actuellement plus envisageable d'un point de vue sanitaire de reprendre ces vieilles habitudes. De plus, nous sommes moins mises sous pression, les urgences sont gérées et mieux réparties sur la journée.

Ensuite, je me suis rendu compte qu'il était important d'entretenir le feu sacré car, à force de soigner des Covid, d'entendre, de parler Covid, il est facile de s'épuiser mentalement. J'ai ainsi suivi plusieurs formations dont la dernière consacrée à la dermoscopie qui est devenue un outil précieux que je conseille à tout généraliste. Il fait actuellement partie de mon quotidien car c'est un outil pratique, facile et accessible à tous.

Cette pandémie m'aura également demandé d'adapter mon organisation aux demandes et surtout à la charge administrative. C'est ainsi que, face à la quantité croissante d'administratif, je me suis instaurée une plage pour celle-ci afin de ne pas surcharger mon agenda et mon esprit.

Enfin, je crois que, plus que jamais l'entraide des pairs (associés, RMG...), le soutien de ma famille et de mes amis ont été de précieux atouts pour maintenir le bateau à flot face à cette tempête covidienne.

A l'heure où la pandémie semble contrôlée, que les masques tombent et que nous commençons à respirer, j'appréhende l'arrivée d'une autre épidémie vu l'évolution environnementale actuelle. Surtout, ne baissons pas les bras car de nombreux autres défis nous attendent certainement (environnementaux, crise migratoire ukrainienne, ...).

Premièrement, cette crise m'aura permis d'apprendre à m'adapter, à me tenir à jour très rapidement des changements fréquents (ex. : prise en charge des cas Covid et des cas contacts).J'étais ravie de me sentir épaulée au travers de structures telles que le Collège de médecine générale afin de me simplifier cette tâche ardue.Deuxièmement, j'ai pris conscience de l'importance d'être représentée par des pairs afin de défendre nos intérêts. Trop souvent, nous ignorons cette facette de notre métier par manque de temps ou d'envie de s'y intéresser. Cette crise m'aura montré plus que jamais l'importance de soutenir et de défendre la médecine générale. Et, bien que le rôle central de la médecine de première ligne, à savoir la médecine générale, semblait évident, il a été difficile de se faire entendre, d'être considéré par les politiques. Nombre d'entre nous auront par moments été découragés et/ou épuisés de cette surcharge de travail en lien avec le déni de la réalité de la part des politiques. Nombre de demandes faites par mes patients ne relevaient à priori pas de la médecine générale. En effet, j'étais régulièrement confrontée à des questions commençant par : " On m'a dit de demander à mon généraliste, lui il doit savoir... " Eh bien non, être médecin généraliste n'équivaut pas à trouver une solution à tous les problèmes rencontrés. Cette crise m'aura donc ouvert les yeux sur l'importance de soutenir et d'élire des personnes qui pourront défendre nos intérêts. J'ai donc décidé de rejoindre un syndicat.Troisièmement, j'ai eu une prise de conscience concernant la gestion de l'hygiène au sein d'un cabinet de médecine générale, matière qui ne nous a jamais été enseignée à l'université, ce qui peut paraître incroyable. A titre d'exemple, mes associés et moi-même avons décidé de ne plus reprendre la consultation sans rendez-vous qui nous tenait pourtant à coeur. Alors que les rhumes côtoyaient joyeusement les autres patients venus pour leur suivi ou leur traumatisme, il ne nous semblait actuellement plus envisageable d'un point de vue sanitaire de reprendre ces vieilles habitudes. De plus, nous sommes moins mises sous pression, les urgences sont gérées et mieux réparties sur la journée.Ensuite, je me suis rendu compte qu'il était important d'entretenir le feu sacré car, à force de soigner des Covid, d'entendre, de parler Covid, il est facile de s'épuiser mentalement. J'ai ainsi suivi plusieurs formations dont la dernière consacrée à la dermoscopie qui est devenue un outil précieux que je conseille à tout généraliste. Il fait actuellement partie de mon quotidien car c'est un outil pratique, facile et accessible à tous.Cette pandémie m'aura également demandé d'adapter mon organisation aux demandes et surtout à la charge administrative. C'est ainsi que, face à la quantité croissante d'administratif, je me suis instaurée une plage pour celle-ci afin de ne pas surcharger mon agenda et mon esprit.Enfin, je crois que, plus que jamais l'entraide des pairs (associés, RMG...), le soutien de ma famille et de mes amis ont été de précieux atouts pour maintenir le bateau à flot face à cette tempête covidienne.A l'heure où la pandémie semble contrôlée, que les masques tombent et que nous commençons à respirer, j'appréhende l'arrivée d'une autre épidémie vu l'évolution environnementale actuelle. Surtout, ne baissons pas les bras car de nombreux autres défis nous attendent certainement (environnementaux, crise migratoire ukrainienne, ...).