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En 2019, 432 jeunes de moins de 18 ans se sont vu prescrire des bloqueurs de puberté. Ce nombre est passé à 684 en 2022, selon une réponse du ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) à une question parlementaire de Kathleen Depoorter (N-VA).Mme Depoorter juge cette forte augmentation "alarmante". "Il ne s'agit pas seulement d'une seringue. Avec ces médicaments, vous interrompez un moment important du développement du corps. Je me demande si nous ne devrions pas être plus prudents, d'autant plus que l'utilité et la sécurité de ces inhibiteurs font l'objet de discussions en Europe depuis un certain temps", affirme-t-elle.Tant l'endocrinologue pédiatrique de l'UZ Gent, Martine Cools, que le ministre de la Santé publique, Vandenbroucke, soulignent que cette approche n'est pas prise à la légère. "Nous ne commençons à le faire que lorsque nous avons exploré toutes les autres possibilités", précise Mme Cools. Parmi toutes les personnes qui se présentent, 8% finissent par prendre des bloqueurs de puberté, un chiffre qui correspond à celui des pays où les directives sont plus strictes.D'APRES BELGA