"Il y a des limites à la solidarité médicale, et je crois que cette limite est maintenant atteinte. Je suppose raisonnablement que le principe de base devrait être qu'un patient d'Alost devrait pouvoir aller dans un hôpital d'Alost, c'est aussi la chose la plus responsable médicalement à mon avis", a déclaré le bourgmestre (NV-A) d'Alost en réagissant aux transferts des patients des services des soins intensifs bruxellois saturés vers les hôpitaux périphériques en Flandre et en Wallonie.

La crise du Covid nous a déjà donné l'occasion depuis des mois d'assister à des comportements et déclarations absurdes - entre autres l'hospitalisation éclair du président Trump et son retour triomphal après trois jours à la Maison Blanche - mais l'attitude du Bourgmestre d'Alost est particulièrement affligeante. Alors que plusieurs hôpitaux bruxellois estiment qu'il est nécessaire de transférer les patients vers les USI des hôpitaux périphériques qui ont encore de la place pour permettre à ces hôpitaux de continuer à pouvoir assurer les soins programmés (lire l'interview de Philippe El Haddad (Chirec) sur www.lejournaldumedecin.com), Christoph d'Haese souhaite limiter la " solidarité médicale ". Un réflexe égoïste justifié par les conséquences financières pour les hôpitaux d'Alost, qui risqueraient de voir leurs activités non-Covid diminuer, et surtout par la volonté de réserver les hôpitaux d'Alost aux habitants de cette ville. Bel esprit d'équipe ! Espérons pour le bourgmestre d'Alost que des foyers importants Covid-19 ne surgissent pas dans sa belle ville, l'obligeant à faire appel à la " solidarité médicale " d'autres villes de Flandre-Orientale ou du reste du pays.

" Il y avait déjà les frontières de l'Europe, celles de la Belgique. A présent, les frontières d'Alost. Le monde de certains se réduit à une peau de chagrin ", regrettait mardi Jacqueline Herremans (chroniqueuse régulière du jdM) sur Twitter. On ne peut mieux dire.

Vincent Claes, rédacteur en chef

"Il y a des limites à la solidarité médicale, et je crois que cette limite est maintenant atteinte. Je suppose raisonnablement que le principe de base devrait être qu'un patient d'Alost devrait pouvoir aller dans un hôpital d'Alost, c'est aussi la chose la plus responsable médicalement à mon avis", a déclaré le bourgmestre (NV-A) d'Alost en réagissant aux transferts des patients des services des soins intensifs bruxellois saturés vers les hôpitaux périphériques en Flandre et en Wallonie.La crise du Covid nous a déjà donné l'occasion depuis des mois d'assister à des comportements et déclarations absurdes - entre autres l'hospitalisation éclair du président Trump et son retour triomphal après trois jours à la Maison Blanche - mais l'attitude du Bourgmestre d'Alost est particulièrement affligeante. Alors que plusieurs hôpitaux bruxellois estiment qu'il est nécessaire de transférer les patients vers les USI des hôpitaux périphériques qui ont encore de la place pour permettre à ces hôpitaux de continuer à pouvoir assurer les soins programmés (lire l'interview de Philippe El Haddad (Chirec) sur www.lejournaldumedecin.com), Christoph d'Haese souhaite limiter la " solidarité médicale ". Un réflexe égoïste justifié par les conséquences financières pour les hôpitaux d'Alost, qui risqueraient de voir leurs activités non-Covid diminuer, et surtout par la volonté de réserver les hôpitaux d'Alost aux habitants de cette ville. Bel esprit d'équipe ! Espérons pour le bourgmestre d'Alost que des foyers importants Covid-19 ne surgissent pas dans sa belle ville, l'obligeant à faire appel à la " solidarité médicale " d'autres villes de Flandre-Orientale ou du reste du pays." Il y avait déjà les frontières de l'Europe, celles de la Belgique. A présent, les frontières d'Alost. Le monde de certains se réduit à une peau de chagrin ", regrettait mardi Jacqueline Herremans (chroniqueuse régulière du jdM) sur Twitter. On ne peut mieux dire.Vincent Claes, rédacteur en chef