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Les dépenses supplémentaires mettent sérieusement en péril la viabilité financière du secteur, met en garde Zorgnet. L'organisation explique que les hôpitaux fonctionnent avec une enveloppe fermée qui ne parvient pas à couvrir les besoins réels. D'autant plus, qu'il n'est pas question de répercuter ces coûts sur le patient, insiste-t-elle.Outre les coûts énergétiques, les hausses d'index pèsent sur la viabilité financière des hôpitaux puisque les sources de revenus spécifiques, telles que les prélèvements sur les honoraires, n'évoluent pas en conséquence.Les maisons de repos en Flandre subissent, quant à elles, une augmentation des coûts de 132 millions d'euros, tandis que les résidences-services voient leur facture gonfler de 36 millions d'euros. Ces dépenses ne concernent que les coûts directs de l'électricité et du gaz, et non les coûts indirects des services ou des biens liés à l'énergie. Les maisons de repos peuvent, cependant, solliciter le gouvernement flamand pour augmenter leur prix journalier, deux fois par an, mais même dans ce cas-là, leur budget reste déficitaire, selon Zorgnet. L'organisation plaide donc en faveur d'une réduction globale de la TVA à 6 % pour l'électricité et le gaz. Les hôpitaux réclament également d'autres formes de soutien financier -tel qu'un ajustement de l'enveloppe fermée- et préconisent la mise en place de mesures pour accélérer la transition vers un système énergétique durable."Nous espérons que le gouvernement pourra rapidement lever les obstacles et lancer des mesures incitatives, par exemple sous la forme de prêts sans intérêt", ponctue Margot Cloet, directrice générale de l'organisation faîtière.