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L'évaluation comparera le schéma de traitement actuellement recommandé par le WHO à deux schémas plus actuels puisqu'ils comprennent des antirétroviraux récents, de plus en plus utilisés. Une étude de phase III importante destinée à combler certaines lacunes quant à l'intérêt des nouvelles molécules pour améliorer plus encore la prise en charge de la femme enceinte.Chaque année, près de 1,5 millions de femmes vivant avec le VIH donnent la vie, un chiffre qui montre toute l'importance de pouvoir leur offrir, à elles et à leurs enfants, le meilleur traitement possible. Actuellement, le WHO recommande un schéma thérapeutique combinant efavirenz, lamivudine ou emtricitabine et TDF. Mais ce traitement, largement utilisé dans les pays à faibles revenus, n'est pas exempt d'effets secondaires importants et parfois durables. La nouvelle étude mise en route, connue sous le nom d'IMPAACT2010 ou VESTED, se propose de comparer un schéma classique, efavirenz, emtricitabine et TDF, à un premier schéma combinant dolutégravir, emtricitabine et TDF et à un second schéma combinant dolutégravir, emtricitabine et TAF. Les investigateurs vont suivre tant la mère que l'enfant durant 50 semaines après la naissance. Les mères seront régulièrement conseillées et surveillées pour leur adhésion au traitement afin de maintenir la charge virale indétectable. Mère et enfant verront leur charge virale évaluée régulièrement et un traitement sera mis en route en cas d'infection chez l'enfant. La fonction rénale et hépatique de la mère sera contrôlée ainsi que l'évolution de sa masse osseuse. Enfin, des tests seront menés pour détecter tout signe de stress, de dépression ou de psychose. Il s'agit, certes, d'une étude menée majoritairement sur des populations vivant dans des zones à faibles revenus mais ses résultats auront un intérêt pour améliorer le futur de tous les enfants et toutes les mères vivant avec le VIH.Ref: communiqué de presse émis par le NIAID, 24/01/2018 et visible sur leur site internet.