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Il s'agit d'une étude prospective longitudinale basée sur les données des personnes vivant avec le VIH participant à la cohorte italienne GEPPO.Lors de leur inclusion dans la cohorte, les participants étaient naïfs d'inhibiteurs de l'intégrase. Par la suite, ils ont été répartis en deux groupes distincts, soit ils demeuraient sous combinaison d'antirétroviraux ne comportant pas d'inhibiteurs de l'intégrase, soit ils étaient switchés vers un traitement basé sur le dolutégravir sans autre modification notamment concernant le backbone. Sur les 568 patients inclus (83,1% d'hommes âgés en moyenne de 69,5 ans), 75% n'avaient pas d'inhibiteurs de l'intégrase et 25% sont passés à traitement antirétroviral basé sur le dolutégravir.Après une période de suivi de 2,5 ans, on ne constate aucune différence significative en terme de variation du poids corporel entre les deux groupes ceci parce que la prise de poids observée au sein des deux groupes n'est pas significativement différente que leur traitement comporte du dolutégravir ou soit exempt d'un représentant de la classe des inhibiteurs de l'intégrase.Un autre critère d'évaluation était une augmentation de 5% ou plus du poids depuis l'inclusion. Sur ce critère aussi on ne constate aucune différence significative que les patients soient sous dolutégravir ou sous traitement sans inhibiteurs de l'intégrase, qu'ils soient soumis à une thérapie duale ou à une trithérapie ou encore qu'ils prennent du TDF ou du TAF.En conclusion, les résultats de cette étude ne montrent pas de prise de poids significative lors d'un switch vers le dolutégravir chez les patients 65 ans et plus. Même constat lorsqu'on compare trithérapie et thérapie duale ou exposition ou non au TAF.Réf: Guaraldi G. et al. AIDS 2021;35 (6):939-945.