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Déjà associées à différentes affections du coeur et des poumons, ainsi qu'à des problèmes de dépression et d'infertilité, les particules fines n'en finissent pas de dévoiler leurs méfaits. Dernier en date : elles pourraient jouer un rôle dans la chute des cheveux chez l'être humain.Pour en arriver à cette conclusion présentée à Madrid lors du 28e congrès de l'Académie européenne de dermatologie et de vénéréologie, des scientifiques sud-coréens ont exposé des cellules émanant de la base des follicules capillaires du cuir chevelu humain, connues sous le nom de cellules folliculaires humaines de la papille dermique, à des particules de poussière et de diesel de type PM10 (diamètre inférieur à 10 micromètres).Au bout de 24 heures, les chercheurs ont analysé les cellules et ont alors constaté la diminution du niveau de bêta-caténine, une protéine impliquée dans la croissance des cheveux et la morphogenèse. Les niveaux de trois autres protéines (cycline D1, cycline E et CDK2), qui sont responsables de la croissance et de la rétention capillaire, ont également baissé.Selon les auteurs, le rapport entre pollution et chute des cheveux serait "dose dépendante". En clair, plus le taux de particules fines est élevé, plus les niveaux des protéines chutent et plus le risque de calvitie est grand.(référence, EurekAlert, 8 octobre 2019)https://www.eurekalert.org/pub_releases/2019-10/sh-apl100719.php