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Pour le savoir, une équipe iranienne a réalisé une étude cas-témoins chez 80 patients SEP incluent 40 patients en rémission et 40 en récidive. Les patients ont été invités à compléter le questionnaire de Pittsburgh concernant leur qualité de sommeil durant le mois précédant l'étude. Les individus avec un score de 5 ou moins ont été considérés comme ayant une qualité de sommeil normale.La moyenne d'âge des patients avec récidive était de 32,5+/-7,7 ans et pour ceux sans récidive de 30,2+/-7,2 ans. La différence n'a pas été considérée comme significative. La durée moyenne de la maladie et la sévérité de celle-ci selon l'EDSS étaient également comparables. En revanche, 87,5% des patients avec récidive présentaient des troubles du sommeil contre 50% de ceux sans récidive. Cette différence a été considérée comme hautement significative (p=0,0001). L'odds ratio est de 1,75. L'âge, le sexe ou le score EDSS ne semblent en revanche pas être liés à la qualité du sommeil à travers les deux groupes de patients. Pour les auteurs, il s'agit donc de la démonstration que les troubles du sommeil peuvent constituer un déclencheur pour des exacerbations aigües de la SEP. Il faudrait donc être plus attentif au cours des examens de routine à cet aspect de la vie des patients. Par ailleurs, une prise en charge des troubles du sommeil pourrait également réduire les risques de récidives aigües, mais cela reste à démontrer dans une étude interventionnelle...Sahraian M.A. et al. Sleep Disorder as a Triggering Factor for Relapse in Multiple Sclerosis Eur Neurol 2017;77:258-261. https://www.karger.com/Article/Abstract/470904.