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Personne ne soutient un plaidoyer en faveur d'une consommation alcoolique. Cependant, si la vérité est dans le vin comme dit l'adage cité plus haut, il semble que cela soit encore plus vrai en ce qui concerne les langues étrangères. Ainsi, des chercheurs de Londres et de Maastricht ont voulu le vérifier sur 50 étudiants allemands inscrits à l'université de Maastricht. La moitié a bu l'équivalent de 460 ml de bière titré à 5% pour une personne masculine de 70 kg. L'autre moitié n'a rien bu. Une conversation par chat a été organisée confrontant les sujets à deux vérificateurs ignorant si le participant avait bu de l'alcool ou non. Les participants ont eux-mêmes dû évaluer leur niveau de langue étrangère. Les vérificateurs ont estimé que le niveau de langue et, notamment, la prononciation étaient significativement meilleurs chez les sujets ayant consommé de l'alcool par rapport aux autres. En revanche, il apparait aussi que cela n'influence pas la propre évaluation des participants. Les auteurs tiennent toutefois à rester prudents par rapport aux implications possibles de cette étude. Ils supposent qu'il s'agit probablement d'un effet de désinhibition et de réduction de l'anxiété dû à l'alcool, mais cela nécessite des recherches complémentaires. Des conclusions à consommer avec modération, donc...Ref : http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0269881117735687