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L'étude a été menée à l'hôpital Saint-Michel de Toronto. Vingt-sept athlètes ont passé une IRM avancée au cours de la première semaine après une commotion cérébrale et lorsqu'ils ont été autorisés à reprendre leur jeu. Les 27 cas de commotions concernaient neuf sports. Les chercheurs ont comparé leurs résultats à ceux d'un groupe de 27 athlètes "sains", indemnes de chocs à la tête. L'examen a permis de détecter des altérations durables dans la matière blanche du cerveau et des différences dans les zones liées à la vision et à la planification. Chez certains sportifs qui ont mis plus de temps à se rétablir, les chercheurs ont même remarqué des changements dans les zones cérébrales qui gèrent les mouvements du corps."Notre travail montre que les conséquences neurobiologiques de la commotion cérébrale peuvent durer plus longtemps que les symptômes que nous recherchons habituellement pour déterminer si un athlète est prêt à jouer à nouveau," a commenté l'auteur principal, Nathan Churchill, tout en précisant que les résultats sont pertinents pour la plupart des sports, pas uniquement ceux qui impliquent des contacts violents.(référence : Scientific Reports, 24 août 2017, doi :10.1038/s41598-017-07742-3)