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Des chercheurs de l'Université d'Oklahoma ont réuni 68 couples mère-enfant dont 27 avec un enfant unique et 41 avec un enfant ayant un frère ou une soeur âgé(e) de 2 à 4 ans. Les 68 enfants de l'échantillon étaient quant à eux âgés de 5 à 7 ans.Les mesures anthropométriques ont été prises. Pendant trois jours (deux jours de semaine et un jour de week-end), les mères ont soigneusement noté la composition des repas pris en famille. Elles ont également rempli un questionnaire sur la nutrition et l'activité physique de leur famille. De leur côté, les enseignants des enfants concernés ont noté les aliments consommés par les enfants à l'école. Enfin, le score du Healthy Eating Index (HEI) 2010 a été calculé.Les scientifiques ont constaté que les enfants uniques ont des habitudes alimentaires moins saines (regarder la télévision durant le dîner, consommer davantage de boissons sucrées, etc.) et des scores HEI totaux inférieurs par rapport aux enfants grandissant avec un frères ou une soeur. Ils ont également obtenu une note inférieure dans trois des 12 domaines du HEI. Autre constat : les mères d'enfants uniques sont plus susceptibles d'être obèses. De plus, leur IMC a un lien plus fort avec l'IMC et le tour de taille de leur progéniture qu'avec le statut d'enfant unique de cette même progéniture. Enfin, comme l'étude ne tient compte que des femmes et de leurs enfants, la contribution des pères sur les habitudes alimentaires des enfants n'a pu être étudiée.Selon Chelsea Kracht, auteure principale de l'étude, "les professionnels de la nutrition doivent tenir compte de l'influence de la famille et des frères et soeurs afin d'élaborer une éducation nutritionnelle personnalisée pour les familles."(référence : Journal of Nutrition Education and Behaviour, Novembre-Décembre 2019, doi :10.1016/j.jneb.2019.08.004https://www.jneb.org/article/S1499-4046(19)30973-X/fulltext