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Chez les diabétiques de type 1, l'objectif est d'optimaliser l'administration de l'insuline de façon à balancer au mieux le risque d'hypoglycémie et l'obtention d'un contrôle glycémique strict. Nous disposons désormais de plusieurs types d'insuline ou d'analogues couvrant les différents besoins (insuline prandiale d'action rapide ou courte, insuline basale d'action prolongée et insulines basales plus concentrées), une diversité qui justifie pleinement de faire le point sur leurs apports respectifs et du même coup de voir si les nouveaux venus font mieux que leurs prédécesseurs.Ci-après quelques points mis en exergue :• Les études confirment que les insulines basales d'action prolongée et plus concentrées font jeu égal en ce qui concerne la réduction des taux d'HbA1c.• Les nouveaux analogues ont de meilleurs profils de stabilité et engendrent moins de variabilité des baisses de glycémie, ce qui peut être considéré comme un avantage dans le cadre du concept de temps passé dans la zone de normalité glycémique.• Quelques bénéfices sont à attendre en termes d'hypoglycémies nocturnes et d'hypoglycémies sévères.• En dépit d'études comparatives, l'insuline degludec et la glargine U 300 semblent être à considérer chez les sujets avec hypoglycémies invalidantes qui refusent la pompe à insuline ou chez qui elle est inappropriée.• Les nouveaux analogues à courte durée d'action constituent un apport bienvenu pour solutionner le délai d'apparition d'action des insulines en bolus.• De même la flexibilité apportée par les analogues à action rapide ne doit pas être sous-estimée dans la mesure où le délai d'action est associé à des taux plus élevé d'HbA1.• Ne jamais oublier que le choix de l'insuline n'est qu'un des aspects de la prise en charge laquelle doit être multimodale et supportée par l'éducation à l'autocontrôle et un accès aisé aux différentes disciplines concernées. S Misra, C Mathieu. Diabet Med. 2018 Dec 26. [Epub ahead of print]. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/dme.13891