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On connaît le rôle du sel dans les pathologies cardiovasculaires, dont il constitue l'un des facteurs de risque importants. Les efforts ne manquent pas pour sensibiliser la population mondiale à la diminution de la consommation de sel. Des milliers, des millions Dans plusieurs pays, le législateur s'en est même mêlé pour réguler la quantité de cet ingrédient dans les aliments proposés par l'industriel ou l'artisan. Mais on ne va pas encore assez loin. Ainsi, une étude présentée au Congrès mondial de Cardiologie a estimé qu'en Afrique du Sud, par exemple, on pourrait épargner 11% de décès cardiovasculaires si les normes étaient suivies par la population. Et l'Etat sud-africain, qui accorde des dépenses pour la santé des populations à faible revenu, épargnerait quelque 51 millions de dollars US par an, rien que pour ces dépenses.Même chez nous Mais il n'y a pas que là-bas que cette réalité existe : plus près de chez nous, en Hongrie par exemple, la consommation quotidienne est de 16-18g/j alors que l'on recommande de rester sous la barre des 5g. Et dans une majorité de pays, même des pays occidentaux, la consommation moyenne est encore de 9 à 12g/j. Au Royaume-Uni, une étude l'avait estimée à 9,5g/j en 2012. Et dans notre pays, selon Test Achats, elle s'élève à 9g/j. Sensibiliser les peuples et parvenir à une réduction importante de la consommation de sel est l'un des objectifs majeurs du World Heart Day 2014 (29 septembre) qui sera mis sur pied par la World Heart Federation (voir www.worldheartday.org ).