Le rapport de cette fin octobre suit un premier publié en août (lire ici). Ce rapport partiel ne permettait pas de capter tout l'étendue de l'impact de la première vague sur nos soins de santé. Ce second rapport, qui comprend les données reçues par les organismes assureurs jusqu'au 31 juillet inclus, corrige le tir.

À l'instar du premier rapport, trois flux ont été analysés : les prestations temporaires Covid-19, les prestations ambulatoires et les données hospitalières. " L'impact de la crise du coronavirus est perceptible dans tous les flux de données ", résument les auteurs du rapport.

Prestations temporaires Covid-19

Les dépenses comptabilisées pour les nouvelles prestations Covid se chiffrent à 202 millions d'euros. Sans surprise, les principales dépenses concernent les avis de triage, la continuité des soins et l'adaptation des prestations de base et des forfaits de l'art infirmier.

Le remboursement des tests (hors tests sérologiques) s'élève à 16,3 millions d'euros. Au total, on recense 5.545.197 consultations à distance pour tous les secteurs sur l'ensemble de la période.

Prestations ambulatoires

De l'analyse d'une sélection de codes nomenclature ambulatoires, il ressort une diminution des dépenses de 4 ,2% entre juillet 2020 et juillet 2019.

Dans le mois de prestation d'avril, l'Inami constate une diminution dans tous les secteurs, sauf dans celui des praticiens de l'art infirmier et des bandagistes et orthopédistes. Les dentistes ont été particulièrement touchés (-92,4%), mais aussi les médecins (-49,9%). Les spécialistes semblent avoir été épargnés (-4,7%).

Dans le mois de prestation de mai, tous les secteurs ont affiché une diminution des dépenses, à l'exception des bandagistes et des orthopédistes. La diminution est moins marquée pour les dentistes (-46,8%) et les médecins (-36,9%) exceptées les spécialités qui subissent davantage la crise qu'au mois d'avril (-12,5%).

Dans le mois de prestation de juin, l'Inami constate par contre une légère augmentation des dépenses pour les dentistes, les praticiens de l'art infirmier et les spécialités de respectivement 13,6%, 16,5% et 5,8%. Les médecins, quant à eux, limitent la casse avec -0,7%.

Données hospitalières

L'effet de la crise du coronavirus est visible tant dans les données comptabilisées que les données prestées. Les dépenses prestées diminuent de 6% en mars, 29% en avril et 14% en mai 2020 par rapport aux mêmes mois en 2019. En juin 2020, elles augmentent à nouveau de 11% par rapport à juin 2019. Les dépenses comptabilisées et prestées pour les services de soins intensifs augmentent tandis que les dépenses sont en baisse dans les autres services jusqu'au mois de mai (là aussi, on note une augmentation en juin).

Il ressort de l'analyse des données par secteur que les dépenses pour toutes les rubriques des honoraires des médecins et des soins à basse variabilité diminuent dans les mois de prestation de mars, avril et mai 2020 de 19%, 47% et 26% respectivement par rapport aux mêmes mois en 2019. Dans le mois de prestation de juin 2020, elles augmentent à nouveau légèrement de 6% par rapport à juin 2019.

Les dépenses pour le secteur des prestations pharmaceutiques augmentent pour tous les mois de prestation de 2020 par rapport aux mêmes mois en 2019. L'augmentation diminue au cours des mois d'avril et de mai.

Enfin, une évaluation de l'activité dans les hôpitaux pendant la première vague de Covid-19 a été réalisée en examinant les soins urgents, les soins non urgents et la situation en hôpital de jour des hôpitaux généraux. " On s'attend à ce que les soins urgents ne diminuent pas fortement en 2020 malgré la crise du coronavirus. Toutefois, dans les données, nous constatons que les soins urgents affichent également une forte baisse, principalement au cours du mois de prestation d'avril 2020 ", explique les auteurs du rapport. " En raison du Covid-19, les hôpitaux ont dû reporter les contacts, les consultations et les traitements non urgents au mois de mars et avril. Après analyse des données du STATMD, il peut être confirmé que les hôpitaux l'ont fait. Dans le mois de prestation d'avril 2020, les soins non urgents ont été entièrement suspendus. Pour les forfaits d'hôpital de jour, on peut constater que les forfaits d'oncologie augmentent de 8% en avril 2020 et que les autres diminuent de 70% en avril 2020 par rapport à avril 2019. "

Le rapport de cette fin octobre suit un premier publié en août (lire ici). Ce rapport partiel ne permettait pas de capter tout l'étendue de l'impact de la première vague sur nos soins de santé. Ce second rapport, qui comprend les données reçues par les organismes assureurs jusqu'au 31 juillet inclus, corrige le tir.À l'instar du premier rapport, trois flux ont été analysés : les prestations temporaires Covid-19, les prestations ambulatoires et les données hospitalières. " L'impact de la crise du coronavirus est perceptible dans tous les flux de données ", résument les auteurs du rapport.Les dépenses comptabilisées pour les nouvelles prestations Covid se chiffrent à 202 millions d'euros. Sans surprise, les principales dépenses concernent les avis de triage, la continuité des soins et l'adaptation des prestations de base et des forfaits de l'art infirmier.Le remboursement des tests (hors tests sérologiques) s'élève à 16,3 millions d'euros. Au total, on recense 5.545.197 consultations à distance pour tous les secteurs sur l'ensemble de la période.De l'analyse d'une sélection de codes nomenclature ambulatoires, il ressort une diminution des dépenses de 4 ,2% entre juillet 2020 et juillet 2019.Dans le mois de prestation d'avril, l'Inami constate une diminution dans tous les secteurs, sauf dans celui des praticiens de l'art infirmier et des bandagistes et orthopédistes. Les dentistes ont été particulièrement touchés (-92,4%), mais aussi les médecins (-49,9%). Les spécialistes semblent avoir été épargnés (-4,7%).Dans le mois de prestation de mai, tous les secteurs ont affiché une diminution des dépenses, à l'exception des bandagistes et des orthopédistes. La diminution est moins marquée pour les dentistes (-46,8%) et les médecins (-36,9%) exceptées les spécialités qui subissent davantage la crise qu'au mois d'avril (-12,5%).Dans le mois de prestation de juin, l'Inami constate par contre une légère augmentation des dépenses pour les dentistes, les praticiens de l'art infirmier et les spécialités de respectivement 13,6%, 16,5% et 5,8%. Les médecins, quant à eux, limitent la casse avec -0,7%.L'effet de la crise du coronavirus est visible tant dans les données comptabilisées que les données prestées. Les dépenses prestées diminuent de 6% en mars, 29% en avril et 14% en mai 2020 par rapport aux mêmes mois en 2019. En juin 2020, elles augmentent à nouveau de 11% par rapport à juin 2019. Les dépenses comptabilisées et prestées pour les services de soins intensifs augmentent tandis que les dépenses sont en baisse dans les autres services jusqu'au mois de mai (là aussi, on note une augmentation en juin).Il ressort de l'analyse des données par secteur que les dépenses pour toutes les rubriques des honoraires des médecins et des soins à basse variabilité diminuent dans les mois de prestation de mars, avril et mai 2020 de 19%, 47% et 26% respectivement par rapport aux mêmes mois en 2019. Dans le mois de prestation de juin 2020, elles augmentent à nouveau légèrement de 6% par rapport à juin 2019. Les dépenses pour le secteur des prestations pharmaceutiques augmentent pour tous les mois de prestation de 2020 par rapport aux mêmes mois en 2019. L'augmentation diminue au cours des mois d'avril et de mai.Enfin, une évaluation de l'activité dans les hôpitaux pendant la première vague de Covid-19 a été réalisée en examinant les soins urgents, les soins non urgents et la situation en hôpital de jour des hôpitaux généraux. " On s'attend à ce que les soins urgents ne diminuent pas fortement en 2020 malgré la crise du coronavirus. Toutefois, dans les données, nous constatons que les soins urgents affichent également une forte baisse, principalement au cours du mois de prestation d'avril 2020 ", explique les auteurs du rapport. " En raison du Covid-19, les hôpitaux ont dû reporter les contacts, les consultations et les traitements non urgents au mois de mars et avril. Après analyse des données du STATMD, il peut être confirmé que les hôpitaux l'ont fait. Dans le mois de prestation d'avril 2020, les soins non urgents ont été entièrement suspendus. Pour les forfaits d'hôpital de jour, on peut constater que les forfaits d'oncologie augmentent de 8% en avril 2020 et que les autres diminuent de 70% en avril 2020 par rapport à avril 2019. "