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CybersécuritéLe ministre a débloqué un budget " non structurel " de 39,5 millions d'euros que les hôpitaux pourront utiliser pour se munir d'une meilleure cybersécurité.Soutien financier à la médecine générale (cabinets)Cette intervention financière peut prendre deux formes :-Intervention pour l'aménagement de la pratique : une intervention unique dans les frais de formation, de fonctionnement et de l'aménagement du cabinet, pour soutenir le premier recrutement d'un collaborateur administratif, d'un assistant de pratique ou d'un infirmier.-Intervention pour la gestion de cabinet : une intervention annuelle pour les frais de gestion au sein du cabinet d'un collaborateur administratif, d'un assistant de pratique ou d'un infirmier. Cette indemnisation couvre l'organisation de réunions de coordination, la gestion du personnel et l'élaboration de protocoles de soins." L'intervention dont le médecin ou le cabinet de médecine générale pourra bénéficier sera comprise entre 5.000 et 7.500 euros en fonction du nombre de demandes. Elle pourra être demandée et octroyée pour la première fois en 2024. On s'attend à ce que 4.872 cabinets individuels et 605 cabinets de groupe, soit 5.477 cabinets au total, puisent prétendre à cette prime, car ils n'ont pas encore engagé de personnel par le passé. "Maintien du gel des suppléments d'honorairesL'Arrêté royal a été signé pour un accord convenu avec le secteur des hôpitaux qui maintient le gel du plafond (par hôpital) des suppléments d'honoraires jusqu'au 31 décembre 2024. Les tarifs de ces suppléments ne pourront donc toujours pas être augmentés au-delà de ces plafonds." Pour les hôpitaux où le pourcentage maximum est inférieur à 150 %, la règle reste que ce pourcentage peut être porté à ce chiffre, à condition que les retenues sur ces recettes d'honoraires supplémentaires soient utilisées exclusivement pour couvrir les coûts des prestations médicales et ce, d'un commun accord entre le gestionnaire et le conseil médical. Cette exception est une mesure de faveur aux hôpitaux qui ont jusqu'à présent limité le pourcentage maximum. " Ceci est un pas important vers un changement de paradigme dans le financement hospitalier incestueux. Il poursuit trois objectifs, selon le ministre, 1/protéger les patients contre des factures élevées, pour des soins hospitaliers et en dehors de l'hôpital ; 2/ faire en sorte que les médecins spécialistes dans les hôpitaux soient correctement rémunérés ; 3/ faire en sorte que la politique des hôpitaux soit financièrement saine.