Tout sur Chine

Des chercheurs ont annoncé les premiers résultats d'une étude clinique de phase III évaluant le selinexor comme traitement d'entretien dans le cancer de l'utérus avancé ou récurrent. Par rapport au groupe placebo, les patientes ayant reçu le traitement présentaient un risque de décès ou d'aggravation de la maladie de 30 % inférieur. L'effet était le plus marqué dans le sous-groupe de patientes porteuses d'un gène p53 fonctionnel, ce qui correspond au mécanisme d'action du selinexor.

Lors du deuxième webinaire organisé par la SBU, la BVU et Scientific Summits, le Prof. Guy Haarscher, professeur de philosophie juridique et politique à l'ULB, à Bruxelles, a présenté une réflexion philosophique sur la situation exceptionnelle dans laquelle nous nous trouvons. Une métaphore souvent entendue est que nous sommes en guerre contre un virus.

La lutte contre le coronavirus pourrait marquer un tournant dans la prééminence, habituellement acceptée, du couple Europe/USA sur le monde. La guerre technologique dans la lutte contre la pandémie vient d'être gagnée par une partie de l'Asie et cette victoire aura des retentissements à tous les niveaux tant économiques, scientifiques que culturels.

Dans une lettre adressée à tous les oncologues, la présidente de l'ESMO Solange Peters évoque les défis et opportunités induits par l'épidémie de Covid-19 pour tout médecin traitant des patients atteints d'un cancer.

En 2018, 2,2 millions de cancers diagnostiqués à travers le monde étaient dus à une infection. Deux des principaux agents pathogènes oncogènes, à savoir le HPV et le virus de l'hépatite B, peuvent être évités grâce à la vaccination, tandis que deux autres, Helicobacter pylori et le virus de l'hépatite C, sont traitables.

IMMUNOTHÉRAPIE Dans une étude comparant le nivolumab (NIV) au sorafénib (SOR) en traitement de première intention dans le carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé, le NIV n'a pas atteint son critère d'évaluation principal en termes de survie globale (OS).

Dans une étude comparant le nivolumab (NIV) au sorafénib (SOR) en traitement de première intention dans le carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé, le NIV n'a pas atteint son critère d'évaluation principal en termes de survie globale (SG). Auparavant, dans l'étude Checkmate 040, le NIV avait démontré des réponses durables, une bonne tolérance et des résultats encourageants sur le plan de la survie à long terme des patients atteints d'un CHC avancé.

Dans cette étude multicentrique (22 centres en Chine), randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, de phase 3, on a évalué l'ajout d'un inhibiteur sélectif de l'histone déacétylase (tucidinostat), administré par voie orale, à un traitement hormonal classique (exémestane) chez des patientes post-ménopausées souffrant d'un cancer du sein avancé, HER2 négatif, avec récepteurs hormonaux positifs.

Le zanubrutinib est un inhibiteur sélectif et irréversible de la BTK qui a déjà démontré une forte inhibition de la BTK dans le cadre d'études antérieures, ainsi qu'une inhibition minimale d'autres kinases. Le Pr Dr Y. Song (Peking University Cancer Hospital) a présenté les résultats de sécurité et d'efficacité d'une étude de phase II avec le zanubrutinib chez des patients atteints d'un lymphome à cellules du manteau récidivant/réfractaire (LCM R/R).

Dans cette étude de phase 3, randomisée, ouverte, conduite dans 21 centres situés en Chine, en Corée du Sud et en Thaïlande, 187 patients souffrant d'un carcinome pulmonaire non à petites cellules avancé ALK-positif ont été traités par alectinib (125 patients recevant 600 mg d'alectinib par voie orale 2 fois par jour) ou par crizotinib (62 patients recevant 250 mg de crizotinib par voie orale 2 fois par jour).

C'est un pas de plus dans l'édition des gènes et surtout une première mondiale qui soulève des questions éthiques, notamment parce que la technique utilisée offre un moyen rapide et bon marché pour effectuer des modifications génétiques ultra-précises.