Le traitement associant le ribociclib, un inhibiteur de CDK4/6 (kinases 4 et 6 dépendantes de la cycline), et le fulvestrant a entraîné une amélioration de 28 % de la survie globale (SG) par rapport à l'association placebo + fulvestrant dans le traitement de patientes en postménopause atteintes d'un cancer du sein Her2-négatif de stade avancé, avec récepteurs hormonaux positifs (médiane de la SG non atteinte pour ribociclib+fulvestrant vs 40,0 mois pour placebo+fulvestrant ; HR=0,724 ; P<0,00455).
Présentée à l'occasion du congrès 2019 de l'ESMO (European Society for Molecular Oncology), l'étude internationale de phase III MONALEESA-3 a inclus des hommes et des femmes en postménopause ayant reçu au maximum une ligne antérieure d'endocrinothérapie pour un cancer avancé. Les sujets (N=726) ont été randomisés pour recevoir soit 600 mg/jour de ribociclib pendant 3 semaines, suivies d'une semaine sans ribociclib + 500 mg de fulvestrant (n=484), soit un placebo + 500 mg de fulvestrant (n=242).
Le raisonnement traditionnel est que l'endocrinothérapie seule doit être utilisée en première intention et que les autres traitements doivent être réservés aux cas de récidive. Mais ces résultats pourraient bien révolutionner la pratique clinique. "Nous affirmons aujourd'hui que les patients atteints d'un cancer du sein avancé auront un bénéfice en termes de survie globale s'ils reçoivent l'inhibiteur de CDK4/6 ribociclib dès le départ, au moment de la récidive, même s'ils n'ont pas eu une endocrinothérapie au moment du diagnostic du cancer métastatique", déclare l'investigateur principal, le Pr Dennis Slamon (Université de Californie, Los Angeles, USA).
Les données relatives à la survie sans progression (SSP) ont été publiées précédemment, révélant un bénéfice pour l'association ribocliclib+fulvestrant. À une médiane de suivi de 39,4 mois, ces données actualisées confortent les données de SSP antérieures. Pour la population globale, la SSP atteint une médiane de 20,6 mois pour l'association active et de 12,8 mois pour le bras placebo (HR=0,587 [IC à 95 % : 0,488-0,705]), soit une augmentation de 41 % en faveur de ribociclib+fulvestrant.
Le ribociclib a significativement allongé, de 30 %, la médiane du temps jusqu'à la première chimiothérapie après randomisation d'un sujet dans l'étude MONALEESA-3. La médiane n'a pas encore été atteinte dans le bras ribocliclib+fulvestrant alors qu'elle s'élève à 29,5 mois pour le bras placebo+fulvestrant (HR=0,696 ; IC à 95 % : 0,551-0,879).
Les sujets recevant l'association ribociclib+fulvestrant ont également présenté un allongement de 10,4 mois de la SSP2 par rapport aux témoins sous placebo+fulvestrant. La SSP2 correspond au délai entre la randomisation et la progression de la maladie sous le premier nouveau traitement antinéoplasique systémique après l'arrêt du traitement de l'étude ou le décès de toutes causes confondues (39,8 vs 29,4 mois, respectivement ; HR=0,670 [IC à 95 % : 0,542-0,830]). Dès lors, le Pr Slamon suggère que "le ribociclib pourrait s'étendre au-delà du traitement de l'étude".
Les dernières données en date de MONALEESA-3 confirment que l'utilisation précoce du ribociclib allonge non seulement la SSP, mais améliore aussi significativement la SG "qui constitue le critère d'évaluation le plus difficile à atteindre, et le plus important en termes d'impact sur la maladie", explique-t-il.
Les résultats du ribociclib, en traitement de première intention ou de deuxième intention après une rechute rapide, sur le plan de la SG concordent avec ceux de la SG globale (un bénéfice de 30 % en première intention et un bénéfice de 27 % en deuxième intention après une récidive rapide). Les résultats étaient concordants dans tous les sous-groupes analysés.
Au bout de près de 40 mois de suivi, aucun nouveau signal de sécurité n'a été relevé. Parmi les effets indésirables de grade 3/4, une neutropénie s'est produite chez 57,1 % des sujets du bras ribociclib vs 0,8 % des patients sous placebo ; une toxicité hépatobiliaire, chez 13,7 % vs 5,8 % ; et un allongement de l'intervalle QTc, chez 3,1 % vs 1,2 %, respectivement.
Présentée à l'occasion du congrès 2019 de l'ESMO (European Society for Molecular Oncology), l'étude internationale de phase III MONALEESA-3 a inclus des hommes et des femmes en postménopause ayant reçu au maximum une ligne antérieure d'endocrinothérapie pour un cancer avancé. Les sujets (N=726) ont été randomisés pour recevoir soit 600 mg/jour de ribociclib pendant 3 semaines, suivies d'une semaine sans ribociclib + 500 mg de fulvestrant (n=484), soit un placebo + 500 mg de fulvestrant (n=242).Le raisonnement traditionnel est que l'endocrinothérapie seule doit être utilisée en première intention et que les autres traitements doivent être réservés aux cas de récidive. Mais ces résultats pourraient bien révolutionner la pratique clinique. "Nous affirmons aujourd'hui que les patients atteints d'un cancer du sein avancé auront un bénéfice en termes de survie globale s'ils reçoivent l'inhibiteur de CDK4/6 ribociclib dès le départ, au moment de la récidive, même s'ils n'ont pas eu une endocrinothérapie au moment du diagnostic du cancer métastatique", déclare l'investigateur principal, le Pr Dennis Slamon (Université de Californie, Los Angeles, USA).Les données relatives à la survie sans progression (SSP) ont été publiées précédemment, révélant un bénéfice pour l'association ribocliclib+fulvestrant. À une médiane de suivi de 39,4 mois, ces données actualisées confortent les données de SSP antérieures. Pour la population globale, la SSP atteint une médiane de 20,6 mois pour l'association active et de 12,8 mois pour le bras placebo (HR=0,587 [IC à 95 % : 0,488-0,705]), soit une augmentation de 41 % en faveur de ribociclib+fulvestrant.Le ribociclib a significativement allongé, de 30 %, la médiane du temps jusqu'à la première chimiothérapie après randomisation d'un sujet dans l'étude MONALEESA-3. La médiane n'a pas encore été atteinte dans le bras ribocliclib+fulvestrant alors qu'elle s'élève à 29,5 mois pour le bras placebo+fulvestrant (HR=0,696 ; IC à 95 % : 0,551-0,879).Les sujets recevant l'association ribociclib+fulvestrant ont également présenté un allongement de 10,4 mois de la SSP2 par rapport aux témoins sous placebo+fulvestrant. La SSP2 correspond au délai entre la randomisation et la progression de la maladie sous le premier nouveau traitement antinéoplasique systémique après l'arrêt du traitement de l'étude ou le décès de toutes causes confondues (39,8 vs 29,4 mois, respectivement ; HR=0,670 [IC à 95 % : 0,542-0,830]). Dès lors, le Pr Slamon suggère que "le ribociclib pourrait s'étendre au-delà du traitement de l'étude".Les dernières données en date de MONALEESA-3 confirment que l'utilisation précoce du ribociclib allonge non seulement la SSP, mais améliore aussi significativement la SG "qui constitue le critère d'évaluation le plus difficile à atteindre, et le plus important en termes d'impact sur la maladie", explique-t-il.Les résultats du ribociclib, en traitement de première intention ou de deuxième intention après une rechute rapide, sur le plan de la SG concordent avec ceux de la SG globale (un bénéfice de 30 % en première intention et un bénéfice de 27 % en deuxième intention après une récidive rapide). Les résultats étaient concordants dans tous les sous-groupes analysés.Au bout de près de 40 mois de suivi, aucun nouveau signal de sécurité n'a été relevé. Parmi les effets indésirables de grade 3/4, une neutropénie s'est produite chez 57,1 % des sujets du bras ribociclib vs 0,8 % des patients sous placebo ; une toxicité hépatobiliaire, chez 13,7 % vs 5,8 % ; et un allongement de l'intervalle QTc, chez 3,1 % vs 1,2 %, respectivement.